Lors d'un déplacement à Hartlepool (nord-est), le leader du Parti du Brexit a affirmé que sa formation ne présenterait pas de candidats dans 317 circonscriptions remportées par les conservateurs aux dernières élections de juin 2017 et se "concentrerait sur les sièges tenus par le Parti travailliste".
Il avait auparavant assuré qu'il présenterait quelque 600 candidats si le Premier ministre conservateur Boris Johnson refusait une alliance.
Le Parti du Brexit était accusé par les conservateurs de risquer d'éparpiller les voix des partisans d'une sortie de l'Union européenne et donc de favoriser les travaillistes, favorables à un nouveau référendum, ou des partis favorables à un maintien comme les Libéraux-démocrates.
Cette décision "rend plus probable une majorité" conservatrice, a commenté sur Twitter Sara Hobolt, professeure de sciences politiques à la London School of Economics (LSE).
Les Libéraux-démocrates font campagne pour arrêter le Brexit, tandis que les travaillistes promettent de négocier un nouvel accord de sortie de l'Union européenne, qu'ils soumettraient à un référendum avec comme alternative le maintien dans l'UE.
De son côté, le Premier ministre conservateur Boris Johnson se pose en sauveur du Brexit, promettant de mettre en oeuvre au plus tard le Brexit au 31 janvier.
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