La victime, un père de famille, se rend au commissariat de Gueures (Seine-Maritime) pour y déposer plainte à l'encontre de la mère de sa fille pour menaces et messages insultants reçus depuis la séparation du couple en janvier 2016. Ces messages, au nombre de plusieurs dizaines en quelques semaines, ont perduré jusqu'à la date des faits.
La mise en cause est entendue et justifie ses messages par l'inquiétude qu'elle a eue à l'encontre de leur fille à la suite d'un accident. Selon elle, elle n'a reçu aucune nouvelle de son père quant à l'état de santé de leur fille. Elle plaide la non-préméditation et non pas la volonté de menacer ou faire peur en déclarant que "c'était de la colère". Elle persiste néanmoins à dire que ses appels et messages ont été accueillis par des insultes du père de sa fille.
Un harcèlement avéré
La partie civile regrette que la mise en cause semble revendiquer une position de victime dans ce différend en affirmant que la prévenue "a su persister dans sa volonté de nuire". Pour le Procureur de la République, "les faits de harcèlement sont parfaitement avérés". La défense répond que "la teneur des messages n'a jamais été insultante".
À l'issue de ses délibérations à l'audience du jeudi 7 novembre 2019, le tribunal la reconnaît coupable et la condamne à une peine de 900 euros d'amende ainsi qu'à 650 euros de réparation pour préjudice moral.
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Qu'en est-il quand on se fait insulter OUVERTEMENT PAR SA VOISINE DE PALIER sur son compte Facebook ?