Les évêques ont voté "très largement", selon lui, ce dispositif, qui passe par "une somme d'argent unique et forfaitaire", dont le montant n'a toutefois pas été annoncé.
Les évêques, réunis à Lourdes, ont assuré ainsi reconnaître l"agression subie", mais aussi le "silence, la négligence, l'indifférence, l'absence de réaction, de mauvaises décisions ou des dysfonctionnements au sein de l'Eglise", a-t-il dit, parlant de "manquements d'ordres divers au sein de l'Église".
Ce n'est "ni une indemnisation qui dépend de la justice de notre pays ou de la justice canonique ni une réparation", a expliqué M. de Moulins-Beaufort.
Son montant sera proposé aux évêques lors de leur prochaine rencontre à Lourdes en avril prochain, tout comme le fonds de dotation spécifique, qui permettra de verser le forfait. Le versement interviendra donc à la suite de cette rencontre.
Les victimes d'agressions concernées sont celles pour lesquelles les faits sont prescrits. Pour celles dont les dossiers judiciaires sont encore en cours, le versement interviendra après. "Chaque évêque prendra l'initiative de renouer avec les personnes victimes qu'il connaît" pour leur proposer ce forfait.
Le fonds de dotation sera alimenté par un financement "auprès des évêques, des prêtres coupables quand ils sont vivants, et des fidèles qui voudront bien venir nous aider", a-t-il souligné, "mais cela ne peut être qu'une démarche volontaire des fidèles", selon le président de la CEF.
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