Dans la nuit du 8 au 9 août 2019, dans une rue de Rouen (Seine-Maritime), la victime sort de chez des amis pour rentrer chez elle. L'homme tient les clés de sa voiture à la main et s'apprête à ouvrir la portière quand il sent arriver plusieurs individus derrière lui. L'un d'eux s'avance si près qu'il lui dérobe le portefeuille qu'il tenait dans la poche arrière de son pantalon. Puis, la victime reçoit un violent coup de poing au visage, tandis qu'on le dépouille des objets qu'il a sur lui, dont les clés de son domicile et de sa voiture. Ensanglanté, il doit se résoudre à rentrer chez lui à pied, puis explique la scène à un voisin qui l'héberge pour la nuit, tant il a peur de réintégrer son logement. Le lendemain des faits, une patrouille de police contrôle des véhicules à Barentin. Le véhicule volé en fait partie.
Trois hommes sont à bord mais le conducteur refuse d'obtempérer à l'arrêt demandé, tandis que ses comparses s'enfuient. Interpellé, il dit avoir acheté le véhicule récemment. On retrouve des empreintes capillaires dans l'habitacle et l'un des fuyards est retrouvé. Il reconnaît avoir assisté à la violence du vol perpétré par son ami, mais nie toute autre implication.
Il nie tout en bloc
En garde à vue, Cheik Sacko, 19 ans, en attente de régulation administrative de sa présence en France, nie totalement les faits reprochés alors que la victime le reconnaît et le désigne comme l'auteur de l'agression. À son casier judiciaire, une condamnation est portée pour vol en réunion en février 2019. La victime, quant à elle, se voit octroyer quatre jours d'interruption temporaire de travail au vu d'un certificat médical qui a constaté des plaies et hématomes sur le corps de l'agressé. Pour la partie civile, "le traumatisme perdure chez la victime".
Le procureur de la République constate que "l'agression violente est caractérisée". La défense considère que "ce délit ne mérite pas l'incarcération". À l'issue de ses délibérations, le tribunal le reconnaît coupable des faits qui lui sont reprochés et le condamne à une peine de dix mois de prison ferme et prononce son maintien en détention.
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Mais pourquoi n'est il pas expulsé immédiatement ?