Depuis 30 ans, Jean-Pierre Galliot, habitant de Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), conserve précieusement dans une boîte un morceau du mur de Berlin. Il lui avait été donné par un cheminot de l'Allemagne de l'Est, lorsque ce Stéphanais travaillait à la direction du fret de la SNCF et auprès d'un groupe de travail international, dont des Allemands faisaient partie.
Des souvenirs impérissables
"Un jour, pendant une réunion en Allemagne, ce cheminot nous a apporté, à chacun, un souvenir du mur de Berlin", se remémore Jean-Pierre Galliot qui garde aussi en tête l'amitié qu'il y avait entre les cheminots de ce groupe international. "On travaillait sérieusement, mais on entretenait des relations sympathiques."
Avant la chute du mur, Jean-Pierre Galliot se rappelle du "no man's land qu'il y avait entre le mur en lui-même et la partie est allemande, et il y avait encore la trace de nombreux Allemands de l'Est qui avaient tenté de passer". Des croix et des fleurs matérialisaient leur souvenir, "ça, c'était impressionnant".
La différence entre les deux Allemagne se voit aussi sur le bout du mur de Berlin de Jean-Pierre Galliot, avec un côté coloré situé à l'Ouest. "À l'époque c'était très frappant, raconte-t-il. Nous, on passait par la porte de Brandebourg, et quand on arrivait de l'Allemagne de l'Ouest où c'était illuminé, de l'autre côté c'était d'une tristesse affligeante."
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