Il n'aura fait que retarder l'échéance, comme si le destin devait pousser son fils à avaler les kilomètres à la force des mollets. Quand Matis Louvel a découvert sa passion cachée pour le vélo, il a vite suivi le modèle paternel. Pour le plaisir puis pour le frisson des résultats, la réussite le menant rapidement au CC Nogent-sur-Oise et enfin au VC Rouen (Seine-Maritime), deux clubs reconnus pour la qualité de leur formation.
Apprendre aux côtés des meilleurs
Aujourd'hui, à tout juste 20 ans, le jeune homme originaire de Longuerue, près de Buchy, touche du doigt son rêve de professionnalisme. La saison prochaine, il délaissera les différentes teintes de bleu du maillot rouennais pour enfiler la tunique d'Arkéa-Samsic, une équipe professionnelle qui s'est fait remarquer avec un recrutement XXL. "Je sais que j'arrive pour jouer un rôle d'équipier, concède humblement le jeune cycliste. Mais ça va être génial de côtoyer des gens comme Nairo Quintana, Warren Barguil ou Nacer Bouhanni. Je pense que je vais beaucoup apprendre avec eux", s'impatiente celui qui a roulé sur près de 25 000 km cette saison, entre les courses et les sorties d'entraînement.
La tête sur les épaules, Matis Louvel ne perd pas de vue que la carrière d'un cycliste peut être courte. Même s'il a signé un premier CDD de deux ans avec la formation bretonne, qui lui assure un revenu, et qu'il a arrêté ses études à l'université, le jeune homme poursuit une formation dans le domaine de la diététique. "Pour préparer l'après", au cas où.
En débutant, les plus grandes courses du calendrier ne devraient pas encore s'ouvrir à lui. Qu'à cela ne tienne, le vainqueur d'une étape de la Ronde de l'Isard cette saison emmagasinera toute l'expérience possible pour se faire sa place et mieux se définir, lui qui se voit en "coureur polyvalent qui aime les grandes échappées et régler un petit groupe au sprint". Forcément, en bon cycliste français, il "rêve de Paris-Roubaix et de Tour de France" pour l'avenir. Comme quand, gamin, il s'émerveillait des rivalités de juillet entre Andy Schleck et Alberto Contador devant sa télé. S'il poursuit sa constante progression et fait les bons choix, un jour, c'est lui qui sera de l'autre côte de l'écran.
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Bonne chance dans les nouveaux pelotons
Ton Papa veillera sur toi.
Je suis le Papa de Johan qui connait ton père et un pro dans la région...
Super