Revenu à la 2e place de son groupe en C1 avant un match capital et possiblement décisif pour la qualification à Saint-Pétersbourg, le 27 novembre, le club rhodanien, 10e en championnat, n'est qu'à trois points de Nantes (3e) et de l'OM (4e), et quatre d'Angers (2e).
En cinq rencontres depuis l'arrivée de l'entraîneur Rudi Garcia, de réels progrès sont à noter dans l'animation offensive, mais des écueils restent à combler: la récupération du ballon - comme en seconde période face au club lisboète - en est un récurrent, la dépendance encore trop forte aux performances de Memphis Depay semble en devenir un autre.
Memphis figure de proue blessée
Celui-ci, endossant le costume de leader qu'il a toujours revendiqué, a inscrit mardi son 50e but sous les couleurs lyonnaises depuis janvier 2017, mais surtout son cinquième but sur les quatre derniers matches disputés avec l'OL.
Et le remplacement du Néerlandais sur blessure à la mi-temps mardi soir a donné une idée de ce que peut être Lyon sans Memphis dans une période de convalescence liée à la prise de fonctions le 14 octobre de Garcia en remplacement du Brésilien Sylvinho.
"Il nous apporte de l'allant dans notre jeu, du liant. C'était embêtant de ne pas l'avoir en seconde période et ce serait embêtant de ne pas l'avoir contre Marseille dimanche", a constaté le milieu Lucas Tousart, inquiet comme ses partenaires pour le facteur X du moment dans le Rhône, dont l'état de santé sera scruté de près ces prochaines heures.
Car Memphis Depay est indissociable du redressement de l'Olympique lyonnais et de la stabilité du onze de départ: il a en effet été l'homme de base de Rudi Garcia, qui a misé sur la continuité dans une série de trois matches en huit jours pleins.
"Cela favorise les automatismes. Nous avons encore cinq jours avant de jouer à Marseille. C'est presque une semaine complète pour nous préparer. Je suis conscient qu'il y a encore beaucoup de choses à travailler mais les joueurs sont à l'écoute et sont appliqués", se félicite l'entraîneur lyonnais.
"Il ne faudra pas se relâcher"
Il sait aussi à quel point la situation est fragile, que la confiance mettra du temps à revenir. Une frange des supporters, qui continue de le siffler à chaque fois que son nom est prononcé par le speaker, se chargera d'ailleurs de le lui rappeler au moindre faux pas: l'OL n'est pas à l'abri d'une rechute.
"On a mangé un peu notre pain noir depuis le début de saison, ça fait du bien d'enchaîner des victoires. Tout le monde a le sourire mais il ne faut rien lâcher avant la trêve", a prévenu le défenseur Léo Dubois mardi soir.
"C'est une belle série mais il ne faudra pas se relâcher car on a bien vu comment ça s'est passé jusque là", a poursuivi la recrue Jeff-Reine Adélaïde, se rappelant probablement qu'après neuf buts inscrits en deux matches d'ouverture du championnat, l'OL avait mis plus de deux mois à décrocher une nouvelle victoire en Ligue 1.
D'où l'importance d'insister sur la "mentalité" du groupe: "aujourd'hui, on se bat les uns pour les autres. On le voit clairement. On s'entraide et on joue les uns pour les autres", a estimé le milieu de terrain.
Au stade Vélodrome dimanche, la poursuite de la série passera forcément par là.
A LIRE AUSSI.
Ligue 1: Marseille rêve d'achever le Lyon
OL-OM: après l'Europe, le favori a changé
Ligue 1: OL-OM, un choc d'Olympiques blessés pour se relancer
Ligue 1: Monaco et Marseille, extérieur jour ou nuit ?
Lyon-Benfica: "Tout faire pour gagner ce match", affirme Garcia
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.