Les jeunes Dogues, en plein apprentissage du plus haut niveau, ont longtemps cru tenir cette première victoire qui aurait confirmé leurs progrès.
A l'image du gardien Mike Maignan qui a frappé de rage dans la balle après le troisième but valencien, un missile signé Geoffrey Kondogbia (84e), ils y ont cru plus que jamais, mais cette compétition est décidément celle de leurs désillusions et des leçons apprises dans la douleur.
Pendant une heure, la grinta lilloise a rendu silencieuse la cathédrale de béton de Mestalla, entre le réalisme froid de Victor Osimhen et l'abattage au milieu de de Boubakary Soumaré.
Mais, une nouvelle fois, c'est une erreur individuelle qui a relancé l'adversaire, jusque-là tétanisé par l'enjeu de cette "finale" pour la qualification: la main du capitaine José Fonte a offert le penalty de l'égalisation à Daniel Parejo (66e).
Réduire la faute au Portugais serait cruel, tant ses coéquipiers n'ont pas non plus montré en seconde période l'expérience, ou le niveau, nécessaires pour sceller ces trois points. Quand Yusuf Yazici a raté l'occasion de tuer le match (55e), les latéraux Zeki Celik et Domagoj Bradaric n'ont pas été à la hauteur de match crucial.
C'est sur le flanc du premier que José Gaya a expédié le centre détourné dans ses cages par Adama Soumaoro (82e). Et sur le côté second qu'est venu le quatrième but, celui de la correction, par Ferran Torres (90e).
Ikoné forfait de dernière minute
Une somme de détails, encore et toujours, les mêmes que l'entraîneur Christophe Galtier pointe à chaque conférence d'après-match. Si le rabâchage est la meilleure des méthodes, alors Lille pourra espérer réussir un coup lors de ses deux derniers matches, contre l'Ajax et à Chelsea, pour au moins sauver l'honneur.
Car c'est un miracle qu'ils devront réaliser s'ils veulent voir les 8es de la C1 ou à défaut conquérir la troisième place synonyme de Ligue Europa, car il leur faudra gagner leurs deux derniers matches, tout en récupérant la différence de but particulière, et compter sur deux victoires de Valence.
De ce déplacement au soleil, le coach nordiste retiendra la première heure, prometteuse, et le but de Victor Osimhen (25e).
Alors qu'il restait sur sa plus longue série sans but depuis son arrivée (trois matches), consécutive à une petite blessure à un adducteur, le Nigérian a repris la folle marche en avant qui l'a révélé aux yeux de l'Europe cette saison.
Auteur de l'un de ses pires matches à l'aller, le joueur a incarné cette volonté lilloise d'élever son intensité dans un sprint échevelé de 40 mètres, au bout duquel il a battu Jasper Cillessen, pour sa 2e réalisation dans la compétition.
Mais lui aussi, en fin de match, a manqué de carburant pour continuer à avancer. Sans Jonathan Ikoné, forfait surprise en raison d'un accident de voiture sans gravité, la marche était encore trop haute pour Lille.
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