Vers 5 heures du matin, le 28 juillet 2019, les services de police sont appelés au domicile de la victime, au Houlme (Seine-Maritime). Elle est l'ex-conjointe du prévenu et subit depuis quelque temps ses scènes de violences, les deux résidant dans la même commune. Le jour des faits, celui-ci rentre de chez des amis chez lesquels il a passé une nuit bien arrosée. La victime, inquiète de n'avoir pas de nouvelles depuis la veille, le voit devant chez elle, immobile dans sa voiture. Elle devine l'état d'alcoolisation dans lequel il se trouve et ne veut pas le laisser entrer, mais descend de chez elle pour lui parler. Il sort alors de son véhicule et se dirige vers l'appartement. Elle le suit et lui signifie son refus de le voir entrer. Il s'énerve et lui assène un coup de poing à l'œil gauche, avant de la plaquer au sol.
L'alcool comme excuse
À leur arrivée, les policiers découvrent le prévenu manifestement très alcoolisé, qui tient des propos incohérents. Emmené au commissariat, il prétend ne se souvenir de rien. "C'est vague dans ma tête", explique-t-il. On note qu'un épisode similaire s'était déjà produit il y a trois ans, au cours duquel il avait cassé du mobilier au domicile de sa compagne. À la barre, il reconnaît être impulsif. La partie civile insiste sur "l'équilibre des enfants" qu'ils ont en commun et qu'il faut préserver. Le procureur de la République requiert "un suivi psychologique", car aucune démarche de sa part n'a été entamée dans le cadre d'un sevrage à l'alcool. À l'issue de ses délibérations, le tribunal le déclare coupable et le condamne à une peine de cinq mois de prison entièrement assortis du sursis ainsi qu'à une mise à l'épreuve de deux ans.
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