Jamais Claire Pruvot n'aurait imaginé qu'elle participerait un jour aux Jeux Olympiques. Licenciée à la société des régates de Courseulles-sur-mer, elle défendra pourtant les couleurs de la France du 29 juillet au 11 août à Weymouth en Angleterre, sur les épreuves de match-race, une forme particulière de régate au cours de laquelle les concurrents s'affrontent en duels sur des bateaux identiques.
Agée aujourd'hui de 35 ans, elle a découvert la voile en famille dès ses premiers pas. "C'est mon père qui m'a filé le virus", se souvient-elle. Elle se laissera ensuite séduire par la compétition à l'âge de 15 ans, allant notamment perfectionner sa technique au centre d'entraînement de Granville. En marge de sa passion, la jeune femme pousse loin ses études jusqu'à obtenir un DESS en sciences économiques, avant de faire son entrée sur le marché du travail.
L'appel de la compétition est alors trop fort. "Au bout de 5 ans, j'ai repris les entraînements car ça me manquait trop". Ça tombe bien. Les haut dignitaires de la fédération française de voile souhaite développer le match-race féminin et font appel à la native des Yvelines. Avec ses trois coéquipières, Claire Pruvot remporte les championnats du monde 2007 en France, et 2008 en Nouvelle-Zélande. Les Bleues domineront la hiérarchie mondiale jusqu'en 2009.
C'est alors que l'esprit olympique fit son œuvre. "En 2009, le match-race est officiellement devenu une discipline inscrite au programme des JO de Londres, et on s'est dit qu'on ne pouvait pas lâcher." Depuis un mois, le rythme de la préparation s'est logiquement accéléré, à mesure que l'épreuve approche. "Ce sera certainement la seule fois qu'on participe aux JO, alors on ne vise rien d'autre qu'une médaille !", confie-t-elle avec ce large sourire qui la caractérise tant. La demoiselle entend bien prendre ensuite le large seule, sur la solitaire du Figaro.
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