La ministre des Armées, Florence Parly, a annoncé pour sa part qu'elle se rendrait "très prochainement au Mali, afin de s'entretenir avec les autorités maliennes".
La victime, le brigadier Ronan Pointeau, faisait partie du 1er régiment de spahis de Valence (sud).
Le président Emmanuel Macron a salué "le sacrifice" du militaire, et exprimé "ses pensées vers ses camarades engagés dans les opérations au Sahel", "ainsi que vers leurs frères d'armes des armées sahéliennes, qui paient un lourd tribut dans la lutte contre le terrorisme".
M. Macron a assuré "de la pleine solidarité de la Nation en ces douloureuses circonstances".
Selon Florence Parly, le brigadier Ronan Pointeau a succombé à ses blessures "après l'explosion d'un engin explosif improvisé près de Ménaka au Mali", près de la frontière avec le Niger.
Vendredi, 49 soldats maliens ont été tués près de Ménaka (nord-est du Mali) au cours d'une "attaque terroriste" attribuée aux jihadistes. Cette attaque est l'une des plus grave subies par l'armée malienne.
"Dans un contexte sécuritaire dégradé, la mort du brigadier Ronan Pointeau nous montre que le combat contre les groupes terroristes qui sévissent au Sahel n'est pas terminé et notre détermination à le poursuivre est entière", a poursuivi la ministre de la Défense dans un communiqué.
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