Avec, désormais, une seule victoire (contre Strasbourg, 2-0) sur leur sept derniers matches, toutes compétitions confondues, les Marseillais, déjà humiliés au Parc des Princes (0-4) dimanche dernier, sont bel et bien en crise.
Samedi, lors de la réception de Lille pour le compte de la 12e journée de la Ligue 1, le Stade Vélodrome risque de gronder. La pression sera très forte sur les épaules d'André Villas-Boas et de ses joueurs. Et certainement plus encore sur leur direction, que les nombreux supporteurs présents à Monaco ont vilipendé après la défaite.
Côté Monégasque, Leonardo Jardim peut se satisfaire de la qualification, d'une dynamique poursuivie, de la façon dont son équipe s'est accrochée au score après le but contre son camp de Benjamin Lecomte (2-1, 77e) et de la façon dont certains remplaçants (notamment Augustin, Maripan et Aguilar) se sont comportés.
Jardim avait expliqué avant la rencontre que Monaco ne dénigrait jamais la Coupe de la Ligue. Malgré sept changements par rapport au onze de départ vainqueur à Nantes (1-0) vendredi dernier, ses joueurs ont tenu parole.
Même si CeMarley Aké,sc Fabrégas s'est très rapidement blessé (11e), même si le jeune avant-centre marseillais Marley Aké, dont c'était la première titularisation avec l'équipe première de l'OM, se crée la première opportunité mais croise trop sa frappe (13e), Monaco n'a jamais tremblé durant la première période.
Très bon Augustin
Rapidement la doublette Baldé-Augustin s'est mise en action. Le premier a souvent été un poison pour la défense olympienne. Le second a ajusté la mire après un premier raté (16e).
Sur un centre de Ruben Aguilar, son enchaînement contrôle-frappe devant un Boubacar Camara passif, est chirurgical et impossible à stopper pour Steve Mandanda (1-0, 25e).
Avant la pause, l'ex-Parisien effectue ensuite une percée de haut-vol. Après avoir passé Hiroki Sakai, il voit Mandanda détourner sa frappe du pied. Mais Aguilar a suivi. Il devance Caleta-Car et Amavi (2-0, 40e).
Le 15 septembre dernier, Monaco avait mené 2-0 avant de craquer complétement. Cette fois l'OM, sans Benedetto suspendu, n'a pas eu assez de ressorts pour renverser la donne.
Villas-Boas a bien effectué deux changements fructueux à la pause (entrées de Rongier et Radonjic à la place de Aké et Sarr). Dimitri Payet a enfin montré sous son meilleur côté en martyrisant régulièrement Aguilar, comme sur le but (77e). Mais Monaco a tenu et s'est qualifié.
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