Le préfet de Normandie, Pierre-André Durand, a déclaré mercredi 30 octobre 2019, qu'il était trop tôt pour examiner "la possibilité d'un redémarrage" de l'usine chimique Lubrizol à Rouen (Seine-Maritime), arrêtée après l'incendie du jeudi 26 septembre 2019.
Plusieurs points à régler avant une reprise
"Pour le moment, je ne suis pas dans la disposition d'esprit d'examiner un redémarrage", a dit M. Durand devant la mission d'information de l'Assemblée nationale. Il a rappelé que le jour de l'incendie, il avait "suspendu" l'activité de l'usine. "Lubrizol, comme Normandie Logistique, doit nettoyer ses pollutions, remettre en état son site, rendre compte d'un certain nombre d'infractions constatées (...) Il faut d'abord que Lubrizol traite cet aspect avant de parler d'une possibilité de redémarrage", a-t-il développé.
Selon le préfet, "clairement, on n'est pas dans cette séquence". En fin de semaine dernière, le PDG de Lubrizol Corporation, Éric Schnur, avait exprimé son souhait de rouvrir "aussi rapidement que possible" l'usine. Lubrizol emploie 420 personnes à Rouen, selon le groupe.
Avec AFP
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