[Replay] - Lubrizol : Emmanuel Macron à Rouen

C'est la fin de ce live. Emmanuel Macron quitte Rouen après près de deux heures de bain de foule. Retrouvez nos éditions spéciales demain matin sur l'antenne de Tendance Ouest, dès 6 heures. A écouter sur le 103.7 FM dans l'agglo de Rouen et partout ailleurs en Normandie.

Si Emmanuel Macron a rencontré certains Rouennais, ces principaux opposants ont été tenus à distance et ont regretté cette visite sur la forme. Écoutez le reportage de Tendance Ouest.

"C'est vous que nous attendions", indique un Rouennais à Emmanuel Macron. Cet habitant regrette l'absence du président de la république au moment de l'incendie. "Le gouvernement s'est déployé, c'était son rôle.", répond Emmanuel Macron. Et de poursuivre : "Mais je comprends votre émotion."

"Je parle avec mes tripes parce que j'ai vécu l'explosion avec mes tripes.", explique le Rouennais.

Hervé Morin, le président de la région Normandie, réagit sur Twitter au déplacement du président de la République à Rouen.  Il précise aussi dans une seconde publication qu'il n'a pas été convié à rencontrer Emmanuel Macron ce soir.

Pendant près d'une heure, Emmanuel Macron a échangé avec des Rouennais et des Rouennaises. Au cours de sa déambulation, les habitants ont tous ou presque exprimé un sentiment d'abandon face à l'incendie de Lubrizol.

Sur la place de l'hôtel de ville, la situation n'a pas changé : les manifestants sont toujours encerclés par des CRS qui refusent de les laisser quitter les lieux.

Certains habitants ne s'intéressent vraiment pas à la présence du président de la Republique, mais ils se plaignent aux CRS de ne pas pouvoir rentrer chez eux.

Dans la rue de L'Hôpital, où se trouve le président, là aussi des cordons de CRS sont en place et ne laissent personne passer.

Le cordon de CRS s'est finalement immobilisé sur la place de l'hôtel de ville. Une grosse cinquantaine de manifestants sont bloqués sur quelques mètres entre deux lignes de forces de l'ordre, sur toute la largeur de la place.

La trentaine de manifestant encerclée ne peut toujours pas quitter la zone. Une voie à été libérée pour les bus.

Devant l'hôtel de ville, les manifestants sont parqués sur quelques mètres carrés avec interdiction de sortir de ce petit périmètre. Un cordon de CRS y veille.

La foule est massée autour du Président de la République qui échange avec les citoyens en terrasse.

Trafic du TEOR interrompu puisque les manifestants sont encerclés sur les voies, rue du général Leclerc.

Emmanuel Macron se prête à un bain de foule dans les bars autour de l'hôtel de ville.

Devant l'hôtel de ville, quelques dizaines de manifestants huent Emmanuel Macron à sa sortie et réclament sa démission. Ici aussi, le slogan "Macron complice, Lubrizol coupable" a du succès.

Un manifestant a été exfiltré pour outrages.

"Il nous faut poursuivre le travail d'étude et de mesure, de transparence et maintenant d'indeminisation", assure le président de la République. "Il ne faut pas que l'inquiétude, qui est tout à fait légitime, devienne de la défiance".

"Il faut garder beaucoup d'humilité, dire ce qu'on sait et ce qu'on ne sait pas. On a besoin de confiance dans une démocratie. Chacun à sa place au bon rythme", évoque Emmanuel Macron, dans la hall de l'hôtel de Ville de Rouen.

Emmanuel Macron a quitté la mairie de Rouen et s'est exprimé devant une poignée de médias, triés sur le volet :" Je souhaitais avoir un message d'amitié pour les Rouennaises et les Rouennais". 

Le président de la République a indiqué vouloir, dans les prochains mois, organiser "des événements internationaux" à Rouen, sans doute pour renouveller l'image de la ville. Plus tard dans la soirée, il a ensuite indiqué qu'il pourrait s'agir d'un sommet.

"Il y a quelque chose qui a été raté au début", reconnaît Damien Adam, député LREM de Seine-Maritime, interrogé par nos confrères de BFM.

"LUbrizol coupable, État complice", scandent les manifestants.

Les manifestants prennent désormais la direction de l'hôtel de ville.

Le président Macron hué au début de la prise de parole de la CGT.

Environ une centaine de personnes sont désormais devant le palais de Justice. La plupart regrette une venue tardive du président. Les responsables syndicaux, équipés de mégaphone, préparent une prise de parole.

Le Président de la République, Emmanuel Macron, a été accueilli par Yvon Robert, maire de Rouen, Damien Adam, député LREM de Seine-Maritime et Pierre-André Durand, préfet de la Seine-Maritime.

Une vingtaine de personnes sont pour l'heure rassemblées devant le palais de justice, sous haute surveillance policière.