Derrière, une équipe composée d'une dizaine de personnels de santé manie des molécules pas comme les autres. "Il n'est pas rare qu'on administre à des patients des produits qui n'ont été testés que sur une centaine ou une dizaine de personnes dans le monde", présente Gérard Zalcman, pneumologue et responsable du CRC.
Défier la maladie
Dans chaque chambre, une horloge synchronisée avec le bureau principal permet aux infirmiers de réaliser des prélèvements tout en respectant une chronologie très précise. Les résultats sont ensuite scrutés, analysés et transmis aux partenaires engagés dans les différents travaux de recherche. Quatre disciplines sont concernés pour l'instant : la cancérologie, les neurosciences, les pathologies cardiovasculaires et l'immuno-infectiologie. Grâce à ces essais, des produits verront le jour dans quelques années sur le marché. Ou pas. Les patients voient pour leur part la maladie reculer. En principe.
Le travail du CHU vient d'être récompensé par l'attribution du label "Centre de recherche clinique". Seuls 33 des 95 hôpitaux français qui y prétendaient l'ont obtenu, avec une prime de 2,5 millions d'euros pour améliorer son fonctionnement. "Ce label consolide le service, renforce notre légitimité auprès des laboratoires pharmaceutiques qui souhaiteraient nous proposer des projets d'étude, et nous permet de prétendre à l'accueil d'une cinquième discipline, la pédiatrie", explique Marie-Astride Piquet, présidente du comité technique d'établissement. Caen deviendrait ainsi le seul hôpital du grand Ouest à proposer un tel service médicalisé pour les enfants.
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