"Jusqu'à présent, ces cinq joueuses ont répondu présent, m'ont donné d'énormes satisfactions. J'ai confiance en ces cinq-là pour relever cet immense défi" à Perth contre l'Australie emmenée par la N.1 mondiale Ashleigh Barty, a expliqué Benneteau au sujet du groupe qui avait éliminé la Roumanie en demi-finales.
"Même si j'avais eu un gros pépin (avec une de ces cinq joueuses), je serais parti à quatre" en Australie, a assuré Benneteau en excluant ainsi Diane Parry qui vient de remporter à 17 ans les Masters juniors. "Elle progresse, ce sera une très grande joueuse" et "dans un futur très proche elle sera une option supplémentaire" en Fed Cup, mais pour le moment, "c'est un peu tôt" pour elle, a estimé le capitaine français.
L'Australie alignera notamment aux côtés de Barty, lauréate cette année à Roland-Garros, l'expérimentée Samantha Stosur (35 ans, 92e mondiale) et Ajla Tomljanovic (51e), d'origine croate naturalisée australienne en 2018 et convoquée pour la première fois par la capitaine Alicia Molik.
"Règles respectées"
Benneteau a évacué toute polémique quant à sa sélection: "elle a la nationalité australienne, elle n'a joué pour la Croatie qu'en jeunes. Si elle avait joué la Fed Cup pour la Croatie, j'aurais été choqué, mais là, les règles sont respectées, donc il n'y a pas de débat".
Le capitaine français préfère se replacer sur le terrain sportif et considère que Tomljanovic représente "une difficulté supplémentaire" pour la France car "elle joue bien".
"Mais je sais qu'on aura les armes pour aller chercher ces trois victoires !" nécessaires à la France pour décrocher sa troisième Fed Cup après 1997 et 2003.
"Aujourd'hui, il n'y a que Fiona (Ferro) qui n'a pas joué en simple dans cette campagne de Fed Cup. Je leur ai dit, et je vais leur répéter, que j'ai besoin de tout le monde et que chacune doit se préparer à jouer n'importe quand et contre n'importe qui, en simple ou en double", a dit Benneteau, assurant n'avoir pas encore décidé qui il ferait jouer.
En demi-finales, il avait réussi à rétablir une certaine entente entre Garcia et Mladenovic, qui avaient déjà conduit les Bleues en finale en 2016 mais dont la brouille avait plombé l'équipe de France pendant plus de deux ans. Contre la Roumanie, c'est en double qu'elles avaient remporté le point décisif.
Depuis, Garcia (45e mondiale) n'a pas eu les résultats qu'elle pouvait espérer et a laissé Mladenovic (39e), qui joue cette semaine les Masters de double en Chine, redevenir cette semaine la N.1 tricolore.
Retour triomphal
"Ses résultats récents sont en-dessous de ce qu'elle espère et de son investissement au quotidien", a reconnu Benneteau. Mais la Fed Cup "c'est une compétition différente: il y a un ou deux matchs à jouer, ce n'est pas un enchaînement de matchs comme en tournoi. On peut aussi cibler une préparation en fonction des adversaires".
"Je n'ai donc pas d'inquiétude", a-t-il assuré.
Non seulement le capitaine n'est pas inquiet, mais il est même optimiste et croit en un exploit qui aura, selon lui, d'autant plus de retentissement dans l'Hexagone qu'il se produira à l'autre bout du monde à des horaires peu favorables en France.
"En direct, il n'y aura peut-être pas grand monde (qui regardera), mais ce sera en boucle sur les chaînes d'info, les chaînes sportives, les radios, chaque demi-heure, chaque heure +La France a gagné la Fed Cup+... donc ça va être fabuleux !", s'est projeté Benneteau qui rêve ainsi d'un retour triomphal en France mardi matin.
A LIRE AUSSI.
Fed Cup: Cornet, Ferro, Garcia, Mladenovic et Parmentier reconduites pour la finale en Australie
Fed Cup: une finale et une belle histoire pour les Bleues
Fed Cup: Espoir intact pour les Bleues
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.