Son gabarit voisin d’un Espace de la seconde génération lui garantit une habitabilité exceptionnelle. Ancré verticalement, le hayon favorise la capacité du coffre, déjà énorme en 5 places.
Correctement dotée
En examinant l’habitacle, on n’a pas le sentiment d’avoir affaire à une auto “low-cost” tant sa modernité ne fait aucun doute, notamment grâce à une planche de bord bi-ton, claire et foncée, dès la seconde des quatre finitions, avec une qualité des matières d’emblée acceptable. Beaucoup d’espaces de rangement aussi, dont un judicieux vide-poches implanté au sommet de la planche de bord, de grande capacité et protégé par un couvercle.
Bien dessinés aux places avant, les sièges bénéficient d’une sellerie de sérieuse facture, et d’une modularité satisfaisante pour les assises du second rang et, éventuellement, du troisième. Et dès la version d’accès, la Lodgy dispose de 4 airbags et d’une direction assistée. En Ambiance s’ajoutent vitres avant et verrouillage électriques, ordinateur de bord et banquette arrière rabattable et fractionnable. Climatisation manuelle, limiteur de vitesse, radio et téléphonie Bluetooth, ou même système multimédia avec grand écran tactile 7” pilotant une navigation GPS, comptent parmi les raffinements intégrables en y mettant le prix.
Reposant sur la plate-forme “B-zéro” de la Logan, la Lodgy reprend un maximum de pièces existantes chez Renault. En France, la Lodgy amorce sa carrière avec un diesel 1.5 dCi décliné sous deux puissances, 90 et 110 ch. Un essence 1.6 MPi de 85 ch figure au programme mais, sévèrement malussé, il sera avantageusement appuyé, à partir du second semestre 2012, par un 1.2 TCe 115 ch dernier cri.
Au volant, la Lodgy accroche la route tout en lissant également avec talent les inégalités du revêtement. Moyennant quoi ce monospace compact, et au poids contenu, ne mégote pas sur la qualité de ses prestations dynamiques. Sur le papier, le 1.5 dCi 110 ch semble le meilleur diesel, et c’est vrai côté confort, avec un ronronnement discret et une certaine allonge. Mais dès qu’on flirte avec les bas régimes, le turbo peine. Avec son cadet de 90 ch, plus homogène, on perd du brio, mais au profit d’une “rondeur” supérieure et d’une consommation réduite (7,1 l./100 contre 7,5 l./100 pour le 110 ch).
Prix : 8 versions essence et diesel de 9 900 € à 16 500 € (Lodgy Prestige 1.5 dCi 110 ch). Sans bonus ni malus.
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