Le 23 octobre 2013, Zlatan Ibrahimovic illuminait le stade d'Anderlecht d'un retentissant quadruplé lors de la plus large victoire du PSG contre un club belge en C1 (5-0), s'offrant même une rarissime ovation du public adverse.
Six ans plus tard, Kylian Mbappé et ses coéquipiers ont réussi à faire presque aussi bien à Bruges: un "coup du chapeau" réalisé à peine trente minutes après son entrée en jeu, pour donner encore plus d'éclat au score parisien.
Cela faisait 11 ans qu'un remplaçant au coup d'envoi n'avait pas réalisé une telle prouesse en Ligue des champions !
"Phénomène", "légendaire", "Sa Majesté" : l'ensemble de la presse sportive européenne s'est montrée dithyrambique au lendemain de cet exploit. "C'est le meilleur attaquant d'Europe ou du monde, en tout cas pour son âge", l'a même complimenté l'entraîneur de Bruges Philippe Clement.
Avec cette performance retentissante, une de plus dans son début de carrière aussi prolifique que supersonique, le prodige français (20 ans) a encore repoussé les records de précocité en portant à 17 son nombre de buts dans la compétition reine européenne.
A titre de comparaison, le quintuple Ballon d'Or Lionel Messi avait attendu 21 ans et 288 jours pour arriver à ce total... Bluffant.
"Mal en patience"
"C'est vrai que je voulais débuter, je pensais que j'allais débuter. Le coach a choisi, il faut accepter. Je voulais montrer que c'est difficile de se passer de moi. Je veux me bagarrer pour garder ma place et aider l'équipe", a-t-il confié au micro de RMC Sport après la rencontre.
Mais le meilleur buteur parisien de la saison dernière (33 buts) était-il vraiment en danger ? "Ce n'est pas possible qu'il pense que je veux jouer sans lui, a répondu Thomas Tuchel. C'était notre décision mais ce n'est pas pour ça qu'il doit montrer qu'il a de la qualité, je ne suis pas stupide (rires)."
Condamné au repos forcé lors de la dernière trêve internationale en raison d'une gêne musculaire persistante, le champion du monde a manqué les deux premières journées de Ligue des champions.
Son retour gagnant à Nice (4-1) vendredi dernier en Ligue 1 -- un but inscrit après son entrée en jeu -- a donné un indice de sa gargantuesque volonté à rattraper le temps perdu.
"Le foot est une passion, cela fait deux mois que je n'ai pas pu jouer, c'était très douloureux. Je veux jouer tous les matches, reprendre le rythme et mettre des buts, a-t-il encore confié à RMC Sport. Avant je ne me sentais pas de jouer, il fallait que je prenne mon mal en patience."
Meilleure équipe de l'ère QSI ?
Voir Angel Di Maria et Mauro Icardi briller en son absence contre le Real Madrid (3-0), lors du match inaugural en septembre dernier, n'a surtout fait qu'attiser son impatience. En témoignent ses séances d'entraînement à 2000 à l'heure pour retrouver au plus vite les terrains.
"Si vous l'aviez vu après Nice... J'étais content de ne pas m'entraîner d'ailleurs, j'étais en décrassage. Il était monstrueux !, confie son coéquipier Abdou Diallo. Quand il touchait le ballon il se passait quelque chose. Il allait droit devant et il marquait, marquait, marquait... C'est Kylian quoi !"
Avec 9 points en trois matches, le club parisien a réussi des débuts parfaits sur la scène continentale, tout en retrouvant son arme de destruction massive. Et dire que Neymar et Edinson Cavani, les deux autres membres du trio "MCN", ne sont toujours pas entrés en piste...
"Pour moi, depuis huit ans que je suis ici, c'est la meilleure équipe dans laquelle j'ai joué, a estimé le capitaine Thiago Silva, témoin privilégié de l'évolution du PSG version qatari. On ne peut pas s'arrêter là. La saison est encore longue."
En attendant de valider officiellement leur billet pour les huitièmes, le 6 novembre au Parc des Princes contre Bruges, les hommes de Thomas Tuchel ont un match de prestige à jouer contre Marseille dès dimanche (21h00/19h00 GMT). Avec Mbappé titulaire ?
A LIRE AUSSI.
C1: A Bruges, Paris veut s'ouvrir la porte des huitièmes
C1: A Bruges, Paris veut s'ouvrir la porte des huitièmes
C1: le PSG vise la passe de trois à Bruges
PSG: Tuchel, jusqu'ici tout va (plutôt) bien
C1: face au Real, le Paris SG sans ses stars mais déjà sous pression
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.