Alors que la SNCF annonçait lundi 21 octobre un retour à la normale, des perturbations continuaient à être annoncées sur les réseaux régionaux : notamment les lignes Paris-Normandie. Et le public restait sous le choc du 18 octobre, "vendredi noir" décrit sur FR3 Normandie par Pierre Dumont, secrétaire de l'association des usagers du Paris-Caen-Cherbourg : "Les gens n'avaient aucune information. L'application SNCF n'était même pas à jour. Elle indiquait des trains supprimés alors que certains circulaient." Avant un week-end de départs en vacances, les cheminots CGT, SUD, FO et CFDT avaient déclenché leur droit de retrait individuel. Motif de cette offensive sans préavis : l'accident du 16 octobre dans les Ardennes, érigé en symbole de la "gestion anti-sociale" dont les syndicats accusent la direction de la SNCF. D'où la colère du gouvernement, qui a rapidement qualifié les événements de "grève sauvage".
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