C'est le prévenu lui-même qui appelle les services de police, le 18 mars 2019, car il veut mettre fin à ses jours.
Lorsque les forces de l'ordre et les pompiers arrivent au domicile du mis en cause à Rouen (Seine-Maritime), il hurle des propos incohérents et tient un couteau opinel dans sa main. Peu après, il se tient en haut de l'escalier de son appartement, cette fois armé d'une arbalète chargée, tandis qu'il insulte un pompier qui tente de le désarmer et met en joue un policier. Il finit par être maîtrisé. Il est, dans un premier temps, dirigé vers un hôpital psychiatrique, d'où il ne tarde pas à s'enfuir. Il est à nouveau arrêté et interpellé pour être entendu au commissariat.
Détresse psychologique
Le prévenu est atteint de troubles psychologiques avérés et a déjà fait plusieurs séjours en hôpital psychiatrique. À la barre du tribunal correctionnel de Rouen, jeudi 17 octobre 2019, il déclare : "Je n'étais pas dans une réflexion rationnelle." Pour la partie civile, les victimes ont ressenti "une angoisse et une peur inacceptables". Le procureur de la République note que "la démarche est violente et disproportionnée". La défense estime qu'il faut tenir compte de "la détresse psychologique du prévenu". À l'issue de ses délibérations, le tribunal le déclare coupable des faits qui lui sont reprochés et le condamne à une peine de deux mois de détention entièrement assortis du sursis, ainsi qu'à une mise à l'épreuve de deux ans.
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