Dans le cadre d'une manifestation de gilets jaunes le 4 janvier 2019, un groupe pique-nique sur une portion de la voie publique à Saint-Nicolas-de-Bliquetuit (Seine-Maritime).
Des braseros sont allumés et l'ambiance est plutôt bon enfant. Aucune infraction n'est retenue à leur encontre, si ce n'est le blocage de la circulation. Les gendarmes interviennent pour dégager la route. L'ordre de dispersion ayant été donné, ils cherchent à vérifier l'identité d'un manifestant. Celui-ci possède un couteau sur lui. Il est immédiatement saisi violemment par le bras et ceinturé, même s'il n'a pas eu de gestes violents.
Excès de zèle ?
Maîtrisé et plaqué au sol, il se débat et donne un coup de pied à l'un des gendarmes qui utilisait son bâton télescopique pour arrêter le récalcitrant. Des injures s'ensuivent alors qu'il est emmené à la gendarmerie pour être placé en garde à vue. S'il reconnaît les insultes qu'il a proférées, il nie les violences et dénonce l'excès de zèle des gendarmes. "J'ai été littéralement agressé", dit-il à la barre du Tribunal correctionnel de Rouen, jeudi 17 octobre 2019. La plainte pour violences qu'il déposera le lendemain sera classée sans suite. Le ministère public considère que le prévenu "a cumulé plusieurs délits". Sa défense affirme qu'il est victime "du zèle des gendarmes". Après délibération, il est condamné à soixante jours de peine amende à trois euros, ainsi qu'à une amende contraventionnelle de 100 euros.
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