Les faits remontent à la nuit du 26 novembre 2014, à Rouen (Seine-Maritime). Une patrouille de police voit dans la rue un individu qui cherche à se dissimuler en les apercevant. Il prend la fuite vers une voie sans issue. Il est finalement rattrapé et est sur le point d'être interpellé quand il se débarrasse d'un sachet de cannabis en le jetant à terre. Un policier lui fait face lorsque l'individu met dans sa bouche une capsule d'héroïne. Ceinturé, on cherche à la lui faire cracher, mais il se débat tant et si bien qu'un policier doit amorcer un geste d'étranglement pour le plaquer au sol. Le mis en cause continue à se débattre et crache à plusieurs reprises au visage des policiers. Arrivé au commissariat, il est placé en garde à vue, où il se calme enfin.
Il se dit choqué
Dans son audition, Samba Diakité, 46 ans, dit avoir été choqué par la fouille policière et dénonce les coups portés à son encontre, lui ayant causé des hématomes, ce qui est confirmé par un certificat médical. Son logement est perquisitionné, mais aucun élément probant n'y est trouvé. Son casier judiciaire affiche déjà cinq mentions pour usage et cession de produits stupéfiants. Pour la partie civile, "les faits méritent sanction", et le procureur de la République dénonce "une rébellion manifeste". Absent à la barre et en absence de défense, le tribunal le reconnaît coupable à l'audience du vendredi 18 octobre 2019. Il est condamné à une peine de quatre mois de prison ferme.
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