Un concert de casseroles déclenché par des milliers de personnes, dans le cadre des protestations contre l'augmentation des prix des transports, a rapidement dégénéré en affrontements entre des personnes masquées et les forces spéciales de la police et de l'armée.
Des affrontements ont été signalés sur la place d'Italie, près du siège du gouvernement et dans la ville de Puente Alto, dans la banlieue sud de la capitale.
Le président chilien Sebastian Pinera a décrété vendredi soir l'"état d'urgence" à Santiago après une journée de violences et d'affrontements nés de protestations contre l'augmentation des prix du métro.
Des militaires patrouillaient samedi dans les rues de la capitale.
En dépit de l'état d'urgence, des milliers de personnes sont redescendues samedi dans les rues à Santiago et dans d'autres villes du Chili pour y faire résonner des casseroles, reprenant un mode de contestation apparu au Chili dans les années 1970, après le coup d'Etat mené par le général Augusto Pinochet en septembre 1973.
Des milliers de personnes hostiles au gouvernement de droite ont aussi été signalées dans des grandes villes comme Valparaiso et Viña del Mar, sans qu'aucun désordre majeur n'y soit cependant signalé dans l'immédiat.
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