"Avec ce projet de privatisation, c'est une nouvelle page de l'histoire de notre entreprise qui s'ouvre", a souligné dans un communiqué Stéphane Pallez, PDG de l'opérateur de jeux détenu à 72% par l'Etat.
"Notre ambition est de renforcer notre position de premier opérateur de loterie et de paris sportifs en France, et de devenir un acteur international de référence dans le secteur des jeux et des services", met en avant la dirigeante en poste depuis 2014 et qui vient d'être reconduite dans ses fonctions.
La FdJ a fait état vendredi de "l'approbation de son document d'enregistrement par l'Autorité des marchés financiers, en date du 17 octobre".
Cette approbation "constitue la première étape du projet de privatisation de FDJ par voie d'introduction en bourse sur le marché réglementé d'Euronext, à Paris. La réalisation définitive de cette opération est soumise à l'approbation par l'AMF du prospectus relatif à l'opération et à des conditions de marchés favorables", tient à préciser le groupe.
Mi-octobre, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire avait annoncé que les investisseurs privés comme le grand public pourraient souscrire des actions Française des Jeux entre le 7 et le 20 novembre.
"Je souhaite que cette privatisation soit un succès populaire et que le plus grand nombre y participe", avait-il souligné.
Le gouvernement souhaite tirer "plus d'un milliard d'euros" de cette privatisation, a indiqué récemment Stéphane Pallez.
En 2018, la FdJ, deuxième loterie européenne et quatrième mondiale, a engrangé 15,8 milliards d'euros de mises, soit une progression de 4,4% sur un an et de 28% en quatre ans.
L'Etat continuera de toucher l'intégralité des recettes fiscales et sociales versées par la Française des Jeux, soit quelque 3,5 milliards d'euros par an.
"Pour les particuliers, sous réserve de validation par l'Autorité des marchés financiers, une action gratuite sera accordée pour dix actions achetées, si ces actions sont conservées 18 mois. Je souhaite par ailleurs qu'une décote de 2 % sur le prix de l'action achetée soit appliquée", avait précisé Bruno Le Maire.
En outre, 10% des titres cédés par l'Etat seront proposés aux salariés et aux anciens salariés, à des conditions préférentielles.
La loi Pacte, adoptée en avril et qui a ouvert la voie à un vaste programme de cession d'actifs, a autorisé le transfert au privé de la majorité du capital de l'opérateur de jeux, tandis que l'Etat restera actionnaire minoritaire à hauteur de 20% au minimum.
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