Dans la nuit du 21 au 22 juin 2019, les gendarmes interpellent un individu qui vient de se rendre coupable de la dégradation d'une moto et de violences à l'encontre de ses passagers, à Rouen. Le prévenu est ensuite confié aux services de police pour être entendu. Lors de son audition, le test de l'éthylomètre qu'il subit se révèle excessivement positif. C'est la Fête de la musique cette nuit-là, et le prévenu, ivre, se trouve au milieu de la chaussée lorsqu'une moto survient à une vitesse raisonnable. Le pilote de la moto cherche à éviter l'individu mais ne peut empêcher l'engin de le frôler. Le prévenu donne alors plusieurs coups de pied à la moto, endommageant son carénage. Puis, dans la foulée, il jette une canette en verre au pilote de la moto.
"J'ai pris peur"
Interpellé par les policiers, Mehrouan Bounif, 22 ans, est placé en garde à vue et reconnaît les faits, bien qu'il cherche à se dédouaner de leur gravité, arguant du fait que l'alcool l'avait submergé. "J'ai pris peur quand la moto m'a frôlé", dit-il à la barre du tribunal correctionnel de Rouen, jeudi 10 octobre 2019. Le 24 juillet 2019, alors que le prévenu est en détention provisoire, il se rend coupable de faits de rébellion et de violences. À son casier judiciaire, six mentions figurent pour usage de stupéfiants. Pour le ministère public, "le prévenu est coutumier de l'excès". La défense considère que le mis en cause "a pris conscience de ses erreurs". À l'issue de ses délibérations, le tribunal le déclare coupable des faits qui lui sont reprochés et le condamne à une peine de cinq mois de prison ferme.
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