Lucas Morin, guitariste de 34 ans, est passionné de musique. Il a toujours répété, joué et même tourné avec des groupes, comme en ce moment avec le groupe pop Pyjamarama. Et depuis 2002 et son arrivée à Rouen (Seine-Maritime), c'est le Kalif, un lieu associatif de répétitions et de concerts, que le musicien avait choisi. Quand il avait un problème d'ampli, de son, de pédale d'effets, il allait voir "le Suédois", l'ancien électronicien du coin. "Il rendait les choses concrètes, explique-t-il. Il m'a ouvert à ce monde-là."
Alors, quand "le Suédois" a décidé de déménager pour Paris, Lucas n'avait plus le choix. "Il fallait que je répare mes instruments moi-même." Le musicien plaque tout, quitte son travail de professeur d'arts plastique sans regrets et reprend une formation, en bac pro système numérique. Une fois son diplôme en poche, il contacte le directeur du Kalif et s'installe dans un petit local comme autoentrepreneur. Son credo : résoudre les problèmes. Un ampli qui claque ? "Je fais un diagnostic, je cherche la panne et puis je répare." Même chose pour les pédales d'effets, les pianos numériques ou les synthétiseurs. Mais Lucas va aussi plus loin. "Je crée des prototypes à la demande du client, comme une pédale d'effets en particulier", explique-t-il.
"Tu rends un truc qui marche"
Depuis septembre, il crée sa réputation au sein même du lieu qui lui fournit ses premiers clients. Et le guitariste électronicien se sent à sa place. "C'est ultra-satisfaisant quand on t'amène un truc qui ne marche pas et que tu rends un truc qui marche", sourit-il simplement. Une activité pour laquelle il est son propre patron, et qui lui permet donc d'adapter son emploi du temps pour s'adonner à sa passion première : la musique et les répétitions.
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