"Qui c'est les plus forts ? Évidemment c'est les Verts !" Vert comme la couleur de l'étonnant maillot porté samedi au Stade Olympique et qui n'avait été celle de l'Italie qu'une seule fois jusque-là, en 1954.
Mais en finissant par prendre la mesure d'une équipe de Grèce peut-être un peu plus coriace que prévu, les joueurs de Roberto Mancini ont confirmé qu'ils étaient bien les meilleurs du groupe J.
Avec sept victoires en sept matches, ils sont en effet assurés de l'une des deux premières places et termineront à coup sûr en tête s'ils battent mardi le Liechtenstein, une formalité a priori.
Les Italiens reviendront donc à Rome, où ils joueront au moins deux de leurs trois matches de poule lors de l'Euro au mois de juin prochain.
Cette qualification acquise avec trois journées d'avance, dans un groupe certes à sa main, est un record pour l'Italie. Elle est surtout une superbe récompense pour Roberto Mancini, qui a reconstruit une équipe solide et conquérante sur les ruines laissées par son prédécesseur Gian Piero Ventura, l'homme qui a échoué à emmener la Nazionale à la Coupe du Monde 2018, une première depuis 1958.
Le souvenir de 1968
La qualification était attendue et ils étaient venus à plus de 55.000 pour voir ça. L'ambiance a été belle, le Stade Olympique était bien plein, Rome et la Nazionale étaient heureux de se retrouver après quelques années de séparation et tout le monde avait envie de fêter la qualification. Seulement voilà, il y avait un match à jouer et il a longtemps été très pauvre.
Les moments forts de la première période ont ainsi été une belle parade de la main gauche de Donnarumma devant Limnios (12e), la blessure de Chiesa, remplacé par Bernardeschi, deux ou trois audaces de Verratti mais plus proches de son but que de celui de Paschalakis, et une ola.
Après la pause, l'Italie a augmenté un tout petit peu la pression et cela a suffi pour renverser la Grèce, fragile et qui traverse décidément une crise profonde.
Après deux premières mèches allumées par Insigne (53e) et Immobile (55e), les Verts d'un soir sont passés en tête grâce à un penalty, consécutif à une main de Bouchalakis sur un tir d'Insigne et transformé sans trembler par Jorginho malgré les gesticulations de Paschalakis (63e).
A la 78e minute, Bernardeschi a ensuite bouclé l'affaire sur une frappe du gauche légèrement déviée et il était temps de faire la fête.
"On va aller à l'Euro, pour y faire bonne figure et pour arriver jusqu'au bout parce que ça fait longtemps que l'Euro manque dans la vitrine de l'Italie", avait prévenu Mancini vendredi. Cela remonte en effet à 1968. L'Italie est à l'Euro, et elle a donc aussi retrouvé de l'appétit.
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