Parti mardi de Bagdad, le mouvement réclamant des emplois pour la jeunesse et le départ des dirigeants "corrompus" a gagné la quasi-totalité du sud du pays.
Outre les 33 morts, des centaines de personnes ont été blessées, selon des responsables.
Vendredi matin, l'internet était coupé dans la majeure partie du pays.
A Bagdad, les forces de sécurité ont tiré à hauteur d'homme, et pas en l'air, sur des dizaines de protestataires, selon les journalistes de l'AFP.
Dans la nuit, le Premier ministre Adel Abdel Mahdi a défendu le bilan de son gouvernement et sa gestion de la crise qui, a-t-il averti, menace "de détruire l'Etat tout entier".
Fait inédit en Irak, le mouvement est né sur les réseaux sociaux d'appels qu'aucun parti politique ou leader religieux n'a revendiqués.
Mais les Irakiens étaient vendredi dans l'attente du prêche du grand ayatollah Ali Sistani, plus haute autorité religieuse pour la grande majorité des chiites d'Irak et qui jouit d'une grande influence politique.
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