"Je comprends parfaitement que le message n'ait pas été bien accueilli par certains commerçants." Après un petit début de polémique, Audrey Anne, directrice des Docks 76 à Rouen (Seine-Maritime), joue la carte de l'apaisement. Le mardi 1er octobre 2019, des commerçants dénonçaient des pressions de la part du centre commercial pour les pousser à ouvrir juste après l'incendie de l'usine Lubrizol.
Aucune pénalité contre les commerces fermés
Au lendemain de ces accusations, Audrey Anne remet les choses dans leur contexte : "On n'a obligé personne à ouvrir le jeudi et le vendredi. On comprend bien qu'il y a des circonstances exceptionnelles." Après avoir procédé à un désenfumage du bâtiment, la direction admet avoir envoyé un mail à ses commerçants pour leur demander de rouvrir le samedi matin.
"Pour moi, l'idée c'était de rappeler que le samedi est une journée importante. Je voulais rassembler tout le monde et aller de l'avant après deux journées compliquées", explique Audrey Anne, qui reconnaît avoir "rappelé leurs obligations" aux commerçants dans ce message. Alors que certains ont ressenti ce mail comme une menace, d'autres n'y ont vu qu'un message de cohésion. "J'ai compris ça comme un message pour nous rassembler", témoigne une commerçante du centre.
Pour ceux qui se sont sentis offensés, Audrey Anne assure "qu'aucune pénalité ne sera prise" contre les commerces qui ont gardé leurs rideaux baissés.
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