La fronde est née chez des éleveurs du département de l'Orne : alors que les élections régionales et nationales dans la filière du cheval auront lieu du 21 au 31 octobre 2019, beaucoup de petits éleveurs se rebellent contre la gestion catastrophique de la société du Trot, par quelques grands opérateurs.
Avec son homologue France-Galop, la structure gère le PMU, qui perd beaucoup d'argent. Face à la concurrence des jeux à gratter, "le PMU n'a jamais su se renouveler", et a perdu 140 millions d'euros sur les paris sportifs. Une situation soulignée en juin 2018, dans un rapport de 197 pages de la Cour des comptes. "Les points de vente sont vieillissants", expliquent les frondeurs, "mais rien ne bouge". Sur les neuf milliards de paris générés par le PMU, environ 23 % financent la filière hippique. D'où, avec une baisse des paris, une inquiétude d'un risque d'asphyxie financière liée à la baisse des ressources, chez les professionnels, notamment les plus petits.
Mercredi 2 octobre 2019 à 18h, les frondeurs lanceront leur liste pour les prochaines élections professionnelles, à l'hippodrome de Vire (Calvados). Ils expliquent que, "malgré les pressions dont ils sont actuellement victimes, leur ambition est de sortir de la mainmise par quelques-uns, et de renouveler les instances dirigeantes, pour restructurer leur filière professionnelle et lui assurer un avenir"…
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