Le déluge n'est pas parvenu à les disperser. Le mardi 1er octobre 2019, des milliers de personnes ont répondu à l'appel d'associations et de syndicats pour réclamer la vérité aux pouvoirs publics, quelques jours après l'incendie de l'usine Lubrizol. Ils étaient 3 000 selon la police dans les rues de Rouen (Seine-Maritime) et 5 000 selon la CGT.
Une délégation reçue en préfecture
Parti du palais de justice, le cortège a déambulé dans le centre-ville jusqu'à la préfecture, où il a été stoppé, sans aucun heurt, par un cordon de policiers. Pendant de longues minutes, jusqu'à la nuit tombée, des milliers de manifestants sont restés groupés pour crier leur mécontentement, demander la vérité et réclamer la démission de Pierre-André Durand, le Préfet.
"Il faut qu'on arrête de nous prendre pour des imbéciles à un moment ! On a tous vu ce qui est tombé sur nos légumes, nos voitures… Qu'est-ce que l'on va laisser à nos enfants ?", s'insurgeait un retraité en tête de cortège. Une mère de famille, justement, s'inquiétait "des conséquences sur le long terme pour ce qui a été respiré" mais également pour sa fille, dans une crèche où "les employés ont dû nettoyer eux-mêmes avec ce qu'ils avaient".
Après une longue attente, une délégation a finalement été reçue en début de soirée à la préfecture. Le reste des manifestants s'est, lui, dispersé dans le calme et la bonne humeur en direction du centre-ville.
A LIRE AUSSI.
Lubrizol : le gouvernement ne convainc pas, manifestation à Rouen pour la vérité
A Rouen, l'incendie de l'usine chimique éteint, les inquiétudes demeurent
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.