Les festivaliers n'allaient pas se laisser abuser une deuxième fois, après un samedi à la météo particulièrement médiocre : les bottes étaient de mise en ce nouveau début d'après-midi au domaine de Beauregard. Mais les ponchos achetés en urgence n'auront servi à rien : c'est le soleil qui s'est accaparé le ciel hérouvillais, offrant au festival un final idéal.
The Aerial ouvrait cette fois le bal, avec un show aussi sympathique et bien mené que confidentiel, tandis que les festivaliers tardaient à investir les lieux. D'un show résolument rock, l'après-midi se tournait ensuite vers une tonalité électro, et Death in Vegas prenait d'assaut la deuxième scène sur une tonalité électro qui a su séduire les initiés mais en a laissé d'autres perplexes devant un jeu de scène assez limité.
17h04 : Death in Vegas achève tout juste son tour que déjà les premières notes de Thomas Dutronc résonnent, accompagnés par un public conquis, rompu au style jazz manouche du "fils de" qui a fait son trou. Cette dernière journée est belle et bien lancée, et le ciel, complètement découvert, fait définitivement oublier l'apocalypse de la veille.
Les performances s'enchaînent
Les deux filles de Brigitte n'ont pas non plus besoin de convaincre, et prouvent par leurs chorégraphies millimétrées et leur déhanché professionnel qu'elles ont leur place dans un festival de cette taille, la plus grande scène où elles aient joué depuis leurs débuts. Sur la grande scène, ce sont les Ecossais de Garbage qui prennent le relais après sept ans d'absence. Si le groupe n'a pas perdu de son énergie, le son saturé et l'assurance de sa chanteuse manqueront de faire l'unanimité.
Camille n'aura pas eu besoin de plus de deux chansons pour convaincre l'ensemble d'un public toutes générations confondues : performances vocales, innovations et rythmiques sont des maîtres-mots qui parlent à tous. Elle reviendra même chanter avec une nouvelle robe après les acclamations des festivaliers qui s'attardent.
Autres Ecossais à prendre leurs quartiers sur la grande scène, c'est Franz Ferdinand qui s'avance, et dont le public remplit une bonne moitié du parc. De tubes immanquables en ballades, le groupe aura mis le public dans sa poche en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Pour terminer c'est Pony Pony Run Run qui termine sur des rythmes plus rock qu'électro l'après-midi, suivi par le gros son de Paul Kalkbrenner.
Le soleil de cette après-midi aura laissé place aux étoiles : après ce cru 2012 réussi, les festivaliers en auront plein la tête.
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