Juste de l'autre côté de la Seine, seulement séparé du sinistre par le pont Flaubert, le centre commercial des Docks 76 était en première ligne pour voir passer le nuage de fumée issu de l'incendie de l'usine Lubrizol. En milieu de matinée, les allées et les abords du centre semblaient déserts. Au point que certains commerçants ont choisi de garder leur rideau baissé et de ne pas ouvrir, quitte à risquer le courroux de la direction du site.
Un huissier et des amendes
"Il faut savoir que le centre a plus de pouvoir que les enseignes pour décider des ouvertures, des jours fériés… Là, il n'y avait pas d'autorisation pour fermer", témoigne un commerçant. Même si un contrat le lie au centre commercial, il a tout de même choisi de ne pas ouvrir le jeudi 26 septembre et le lendemain matin.
Une consœur, soutenue par sa direction, est allée jusqu'au bras de fer. "Nous avons reçu des mails indiquant qu'un huissier allait passer, et que ceux qui seraient fermés recevraient des amendes", explique-t-elle sans pouvoir préciser le montant de ces amendes. Vivement critiquée par certains de ses commerçants, la direction des Docks 76 n'a pas donné suite à nos demandes d'interview pour le moment.
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