Ce soutien des Français "est le but recherché par notre mouvement", commente Christophe Prudhomme, porte-parole des médecins urgentistes. Selon une enquête Odoxa, 89 % des Français persistent à soutenir la grève des urgences à l'hôpital. Les soignants sont toujours mobilisés pour exiger d'autres mesures, proportionnées à l'ampleur du marasme hospitalier : "Quand des personnes attendent des lits sur des brancards et que la seule réponse de la ministre c'est de nous fournir des gestionnaires de lits, ça ne fonctionne pas. Un gestionnaire de lits, ça ne trouve pas les lits qui n'existent pas." Autre leçon du sondage, une partie des Français reconnaissent leur part de responsabilité individuelle dans la saturation des services d'urgences : 27 % des interrogés admettent s'y être déjà rendus pour une raison "non légitime" qui ne le justifiait pas ; 18 % disent l'avoir fait parce qu'ils ne parvenaient pas à obtenir un rendez-vous chez un médecin de ville...
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