Quatre mois après avoir été renversé par le retentissant scandale de l'Ibizagate, M. Kurz a réussi son pari : son parti conservateur obtient 37,2% des suffrages, améliorant même son score de 2017 de presque six points, selon les projections de la télévision publique ORF.
Son premier gouvernement, formé en 2017 avec le parti d'extrême droite FPÖ, n'avait pas résisté à des révélations compromettantes pour le chef du FPÖ et numéro deux du gouvernement. Il avait implosé en mai, au bout de 18 mois de mandat, entraînant la tenue de ces élections anticipées.
Les Autrichiens ont sanctionné le FPÖ pour ce scandale qui a terni l'image de leur pays: le parti nationaliste perdrait environ dix points par rapport au scrutin de 2017, à environ 16%. Il arrive derrière les sociaux-démocrates qui prennent la seconde place avec environ 22% des voix.
Dans une campagne où les enjeux climatiques ont remplacé la question migratoire qui avait dominé les législatives de 2017, les Verts enregistrent une progression fulgurante: sortis du parlement avec moins de 4% des voix il y a deux ans, ils font un retour triomphant avec entre 13 et 14% des suffrages selon les projections.
Le parti libéral NEOS est la cinquième formation à intégrer le nouveau parlement, à environ 7% des suffrages.
L'ex-chancelier Kurz s'expose maintenant à des négociations ardues dans sa quête d'alliés pour gouverner.
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