La colère commence à gronder, dans l'agglomération rouennaise (Seine-Maritime). Le samedi 28 septembre 2019, deux jours après l'incendie de l'usine Lubrizol, des internautes se regroupent en collectifs sur les réseaux sociaux. Sur ces groupes, certains annoncent déjà avoir porté plainte.
Des dizaines de plaintes à venir
"Nous commençons à recevoir de nombreuses plaintes de personnes qui ont connu des dommages directs, confirme l'avocat Jonas Haddad. Il y a des gens à Blainville qui ont eu leur récolte saccagée, un père de famille qui a vu ses enfants ingérer des suies d'hydrocarbures tombées sur sa terrasse..." L'avocat précise que les plaignants ont déposé des plaintes contre X, et pas contre Lubrizol ou contre l'État pour un quelconque manquement. "C'est à dire qu'on va décider de laisser l'enquête déterminer qui est responsable des dommages qu'ont subi nos clients", précise l'avocat.
Sur les réseaux sociaux, des internautes essayent de s'organiser pour déposer une plainte collective. Une procédure qui ne peut pas aboutir selon Jonas Haddad, car "le droit français ne permet pas de faire des 'class action' comme aux États-Unis. Il est par contre possible qu'il y ait une jonction d'instance entre toutes les plaintes individuelles." Déjà très sollicités par les habitants de l'agglomération, l'avocat indique que ses confrères et lui s'attendent à recevoir des "dizaines de plaintes dans les jours à venir".
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Je me suis déjà exprimé
Des infos SV precises
Pret a soutenir ,sous forme a defi
TROP GRAVE
COMME les affaires précédentes
Obliger a mettre des représentants dans
la procédure du collectif association