Le HAC version Paul Le Guen souffrirait-il des mêmes symptômes que sous l'ère Oswald Tanchot ? Des symptômes que l'on pourrait associer à une forme de trouble cyclothymique. De la saison passée, on garde le souvenir d'une équipe havraise capable du meilleur face aux grosses cylindrées (victoire à Metz, succès à Bordeaux en Coupe de France et à Nîmes en Coupe de la Ligue), comme du pire contre les soi-disant petites équipes (défaites à domicile face à Béziers et Nancy, débâcle à Vitré en Coupe de France).
Certes, le cru 2019-2020 n'a pas atteint un tel degré d'irrégularité, mais ses performances témoignent tout de même d'une certaine inconstance. "Les membres du staff, qui étaient là les années passées, ont déjà évoqué la chose, reconnaît Paul Le Guen. Mais ce n'est surtout pas une fatalité. Il faut être obsédé par l'objectif final. Or, pour l'atteindre, il faut de la constance, quel que soit l'adversaire. Ça passe par un état d'esprit. Je veux que les joueurs soient habités par cette ambition à chaque journée de championnat", exhorte le coach. Et pas seulement quand les affiches sont clinquantes. Il faut croire qu'à Lens, dans la ferveur de Bollaert, puis à Caen, dans un contexte derby toujours particulier, le décor et le pedigree de l'adversaire étaient propices au dépassement de soi. Dans le jeu et dans l'esprit, les Ciel et Marine avaient été tout simplement magnifiques.
" Détermination et humilité "
On n'en dira pas autant, loin de là, de leurs deux dernières prestations, face à deux formations toujours en quête d'un premier succès cette saison. Autant Paul Le Guen avait été indulgent après le 0-0 concédé face au Paris FC au Stade Océane, autant le coach havrais s'est montré acerbe après le nul à Orléans (2-2). Il est vrai que dans le Loiret, ses hommes n'ont pas été à la hauteur du combat qu'imposent très souvent les joutes de L2. Et c'est un petit miracle s'ils n'ont pas subi là-bas leur premier revers. "C'est un championnat âpre", répète à l'envi PLG. Cela implique de savoir troquer la tenue de gala pour le bleu de chauffe.
Face à Châteauroux, une autre équipe toujours dépourvue de succès, le HAC doit peut-être se préparer à une soirée sans strass ni paillette, vendredi 27 septembre 2019 au Stade Océane. Il lui faudra probablement faire preuve de patience, d'abnégation et d'une bonne dose de créativité pour venir à bout de Castelroussins que l'on imagine volontiers ultra-défensifs. "On sait que ce sera très compliqué. Il faut aborder ce match avec énormément de détermination, mais aussi d'humilité", prône le coach. "On attend plus de nous sur les matchs à domicile. On doit monter d'un cran à plusieurs niveaux, avoir plus de sérénité, et mettre beaucoup plus d'intensité, préconise le capitaine Alexandre Bonnet. On a conscience que pour rester là-haut, il faut être au taquet à chaque match". Place maintenant aux actes.
HAC - Châteauroux, 9e journée de Ligue 2, vendredi 27 septembre 2019 à 20 heures au Stade Océane.
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