Les 130 millions d'euros supplémentaires serviront "principalement pour faire face à la dynamique constatée et prévisionnelle de la demande d'asile", qui a augmenté de 22% en 2018 et qui devrait augmenter de 12% en 2019, peut-on lire dans le projet de loi publié à quelques jours d'un débat sur la politique migratoire.
Lors de ce débat parlementaire voulu par l'exécutif, il doit largement être question de l'augmentation de la demande d'asile en France, où plus de 123.000 personnes ont demandé le statut de réfugié en 2018.
Le budget, qui porte à 1,82 milliard d'euros les crédits pour la mission "Immigration, asile et intégration", permettra en particulier d'augmenter "significativement les moyens" de l'Ofpra, l'agence chargée d'étudier la demande d'asile, en portant ses moyens à 92 millions d'euros contre 71 en 2019.
Quelque 200 emplois y seront créés, dont 150 officiers de protection, soit les personnes chargées de faire passer les entretiens aux demandeurs d'asile, "pour concourir à l'objectif cible de réduction à six mois du délai de traitement des demandes".
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