Le port britannique de Newhaven va investir près de 1,6 million d'euros pour augmenter ses capacités d'accueil en 2020, un investissement "lié au Brexit", a-t-on appris mercredi 25 septembre 2019, auprès du département de Seine-Maritime qui gère la ligne Dieppe-Newhaven.
Face au Brexit
"Avec ces investissements, le port de Newhaven sera en capacité d'accueillir plus de camions et plus de touristes. Aujourd'hui déjà, de nouveaux clients viennent tester la ligne, se préparant ainsi à l'utilisation de nouvelles lignes en cas de congestion, en certains points, du territoire britannique", a indiqué à l'AFP le service de communication du conseil départemental.
Outre un "soutien exceptionnel du ministère des transports britannique", "ces investissements sont rendus possibles grâce au développement des activités portuaires : accueil de la base de maintenance pour le champ éolien offshore britannique "Rampion", et une nouvelle activité, le trafic de graves de mer", selon le Département.
Selon le conseil départemental, l'argent vient de l'autofinancement que dégage, chaque année, la société privée de droit britannique propriétaire du port. Le capital social de cette société est détenu par une société d'économie mixte de droit français où le syndicat mixte de promotion de l'activité transmanche, contrôlé par le Département, est majoritaire.
Nouveau terminal
Les travaux passent par "la réfection du bardage et, d'autre part, la restructuration de la zone fret" afin de "fluidifier les flux au niveau du fret et sécuriser l'ensemble de la zone". L'inauguration aura lieu en 2020, selon le Département. Les 1,5 million s'ajoutent aux 676 000 euros qui viennent d'être investis dans un nouveau terminal, inauguré mardi 24 septembre 2019 à Newhaven, après six mois de travaux.
Assurée en délégation de service publique par la compagnie danoise DFDS, la ligne Dieppe/Newhaven a été empruntée en 2018 par 140 000 voitures, 40 000 camions et 350 000 passagers, selon le département. Un trafic équivalent est attendu en 2019.
Le port de Newhaven s'attend à une forte hausse de son trafic de métaux et à 250 000 tonnes en graves après 137 000 tonnes en 2018.
Avec AFP.
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