Après ce succès 25-16, 27-25, 25-14, les Français affronteront vendredi à Paris la Serbie, qui a dominé l'Ukraine en cinq sets, pour une place en finale.
"C'est un match qui vaut son pesant de cacahuètes. Pour le passé, pour l'avenir, mais surtout pour nous-mêmes. Et que pour nous. On est bons, on est prêts. On est un collectif surtout. On est là et on va vivre intensément ce putain de match!", avait lancé le sélectionneur français Laurent Tillie dans sa causerie diffusée par la chaîne L'Equipe.
Ces dernières années, Nantes a souvent bien réussi aux équipes de France, que ce soit les Experts du handball au Mondial-2017, qui y sont passés pour le premier tour avant leur sacre, ou les handballeuses pour leur tour principal de l'Euro-2018 sur la route du doublé Mondial-2017/Euro-2018.
Earvin Ngapeth, Benjamin Toniutti, Stéphen Boyer et compagnie ont perpétué cette tradition, en offrant aux 7.025 spectateurs une entame de match exceptionnelle, comme ils en ont pris l'habitude depuis le début de la compétition, étouffant les stars italiennes, avec notamment Ivan Zaytsev laissé à zéro point.
Stéphen Boyer, à seulement 23 ans, a confi
Il ne pensait probablement pas que l'affaire serait pliée sans perdre le moindre set, en moins d'une heure et demie, avec une démonstration comme la France en a rarement proposée aux rivaux transalpins, groggy et sans solution.
rmé dans un match d'une très grande intensité toute l'étendue de son talent, avec trois aces en fin de première manche après avoir réussi presque tout ce qu'il a tenté à la pointe de l'attaque.
Et il en a remis une couche dans le troisième set en enchaînant les aces (9 au total dans le match) pour donner une dimension totalement folle à l'exploit des Bleus, dans une ambiance de stade de foot, que La Beaujoire nantaise voisine a dû apprécier. Il a été le meilleur homme de la rencontre et de loin, avec 25 points au total, remportant son duel à distance avec Zaytsev totalement transparrent mardi.
Premier objectif atteint
Le début du deuxième set a ressemblé au premier, mais une petite faute par-ci, une petite faute par-là a permis aux Italiens de revenir et de s'offrir deux balles de set (24-22). Mais Zaytsev a offert la manche aux Bleus.
Ce succès s'inscrit dans les grands exploits du volley français, d'autant plus qu'ils avaient déjà battu l'Italie et ses stars Osmany Juantorena, Ivan Zaytsev et Simone Giannelli, lors de la phase de groupe de l'Euro, à Montpellier il y a six jours et qu'il est toujours très compliqué de battre un même adversaire deux fois dans une compétition.
Cette qualification pour les demi-finales de l'Euro constitue un premier objectif atteint pour les Bleus de Laurent Tillie, qui restaient sur trois échecs lors des trois derniers grands championnats: 9e aux Jeux olympiques en 2016, 9e à l'Euro-2017 et 7e au Mondial-2018.
En rejoignant Bercy, ils s'offrent la possibilité de monter sur un podium à domicile, pour imiter les autres sports collectifs français qui ont accueilli une compétition internationale ces dernières années, avec la référence du hand.
Pour le volley français qui subit la forte concurrence des autres sports collectifs -foot, rugby, handbal, basket-, la présence des Bleus dans le dernier carré était une condition nécessaire pour faire de cette compétition une réussite non seulement sportive mais aussi populaire.
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