Contre Strasbourg samedi dernier (1-0), pour sa première au Parc, il avait signé son come-back d'un magnifique retourné dans le temps additionnel. Cette fois-ci, le style est moins flamboyant, mais l'oeuvre est toute aussi importante pour le PSG et pour le Brésilien.
Grâce à son N.10, le leader du Championnat a entretenu l'étincelle née de sa démonstration face au Real Madrid (3-0) mercredi en Ligue des champions, malgré l'averse, la défense à cinq proposée par ses hôtes, et l'absence de ses attaquants Kylian Mbappé, Edinson Cavani et Mauro Icardi.
Aussi, il creuse un écart de sept points sur l'OL qui ne devrait pas être une menace au classement s'il continue à enchaîner des performances aussi mitigées.
De toutes manières, qui pourrait résister à Paris si le "Ney" joue à ce niveau? Si son équipe a paru par moments fatiguée, à l'image du ballon perdu par Idrissa Gueye dès sa première touche de balle, le meneur de jeu possède toujours la magie pour transformer en or les matches moyens.
Neymar a mis du sien, comme s'il lui fallait répondre aux ultras parisiens qui doutent de son implication après qu'il a voulu rejoindre le Barça cet été. Chaque prise de balle a constitué un danger pour l'OL, quand il n'était pas au sol à réclamer une faute.
Des dribbles pour épater les spectateurs, des roulades pour agacer les défenseurs: dans son style, le Terminator du Championnat "is back", même s'il lui a fallu affronter les projectiles lancés par le kop lyonnais quand il tirait les corners.
Lopes meilleur Lyonnais
Il aurait pu écrire le film de son come-back d'un superbe coup-franc, détourné sous la barre par Anthony Lopes (41), mais il a préféré attendre la toute fin (87) pour enfiler le costume de super-héros qu'il adore tant, en décochant un tir croisé du gauche au milieu de quatre défenseurs lyonnais.
Parfait jusque-là, avec plusieurs parades décisives (13, 22, 41), le gardien portugais a longtemps retardé l'échéance.
Le fait qu'il ait été le meilleur Lyonnais de la soirée laisse deviner l'ampleur du chantier à mener pour Sylvinho pour réanimer une attaque qui avait déjà déçu face au Zénit Saint-Pétersbourg (1-1) mardi en C1 - la performance lyonnaise souffre de la comparaison avec celles des deux dernières années, qui s'étaient conclues à chaque fois par un succès.
Les locaux, qui ont laissé la possession à leurs rivaux, n'ont tenté leur chance que sur des contres. Mais à l'instar du Real, l'OL a été incapable de cadrer l'une de ses 12 tentatives, ni Moussa Dembélé (21, 45), ni Memphis Depay (14). La similitude avec l'équipe de Zinédine Zidane, en pleine restructuration, n'a rien de flatteuse pour les Rhodaniens.
Lyon n'a gagné aucun de ses cinq derniers matches, toutes compétitions confondues, et attend toujours la lumière. Paris, lui, a déjà la sienne.
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