Un nul à Ajaccio (2-2), suivi de trois victoires, toutes plus éclatantes les unes que les autres, à Troyes (1-2), Lens (1-3) et Caen (0-3) : le HAC voyage en première classe depuis le début de saison. Avec 10 points amassés sur 12 douze possibles et une moyenne de 2,5 buts marqués, ses stats à l'extérieur sont tout simplement impressionnantes. Elles le sont en revanche beaucoup moins au Stade Océane, où les Ciel et Marine ne comptent qu'un seul succès, plutôt flatteur au demeurant, face à Grenoble (3-1), pour deux résultats nuls laborieux face à Niort (1-1) et contre le Paris FC (0-0).
Une question se pose inévitablement : les hommes de Paul Le Guen sont-ils plus à l'aise loin de chez eux ? " On s'en rend compte qu'à domicile, on est moins dans notre registre, moins dans ce qui fait nos forces à l'extérieur. C'est-à-dire être bien en place, en faisant mal à nos adversaires par nos percussions, nos enchaînements et notre vitesse ", analysait le capitaine Alexandre Bonnet à la sortie du match face au Paris FC, vendredi 13 septembre 2019. Ce soir-là, les Havrais s'étaient cassé les dents sur un adversaire uniquement soucieux de défendre. " On a eu du mal à s'adapter, du mal à combiner et à trouver des espaces. Les équipes voient qu'en nous laissant le ballon, on a parfois des difficultés à leur faire mal. On doit être plus malin, chercher à aspirer l'adversaire ", suggérait Bonnet.
Thiaré et Dina-Ebimbe, les symboles
À nos yeux, deux joueurs symbolisent ce HAC à double facette, aussi tranchant en déplacement que parfois poussif devant son public. Il s'agit de Jamal Thiaré, dévoreur d'espaces, évidemment plus à l'aise à l'extérieur pour faire parler sa pointe de vitesse. Le constat vaut aussi pour Éric Junior Dina-Ebimbe. Son explosivité et sa faculté à casser les lignes par ses fulgurances sont des armes bien plus redoutables dès lors que l'équipe en face consent à se livrer un peu. " Je me mets peut-être plus de pression à domicile, pense avant tout le jeune milieu de terrain, prêté par le PSG pour deux saisons. Je ne joue pas complètement libéré. Le coach a dit qu'il fallait que je me lâche plus. Mais si je suis plus performant à l'extérieur, c'est peut-être lié aussi à mes caractéristiques de jeu. On a moins souvent la balle et cela nous permet de mener des contre-attaques rapides. L'équipe peut mieux m'utiliser dans ce domaine plutôt qu'en attaques placées. "
" Pour moi, Junior a les qualités pour s'exprimer dans un autre type de jeu, rectifie Paul Le Guen. Aujourd'hui, ce n'est pas flagrant, je le reconnais. Mais quand on fait des jeux à l'entraînement avec plus de densité, il arrive à s'exprimer sans souci. Junior a 18 ans. C'est une question de temps et de confiance. Jamal, aussi, a une marge de progression. Ces deux joueurs-là sont capables d'élargir leur registre. Je suis convaincu qu'ils vont le démontrer. "
Thiaré n'en aura peut-être pas le loisir à Orléans, où sa présence, vendredi 20 septembre 2019, est incertaine en raison d'une béquille à la cuisse. Une absence éventuelle que pourrait compenser Hervé Bazile. Après plusieurs allers-retours avec la sélection haïtienne, l'ancien Caennais est de retour dans le groupe des dix-huit.
Face à Orléans, dont les trois premiers matchs à domicile se sont soldés par autant de défaites sur le même score (1-0), le HAC, 2e à un point du leader lorientais, brigue une quatrième victoire de suite en déplacement.
Orléans - HAC, 8e journée de Ligue 2, vendredi 20 septembre 2019 à 20 heures.
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