Des inscriptions assassins et camp de la mort, écrites à la peinture noire sur les 3 poulaillers qui ont été incendiés mardi 17 septembre 2019 vers 2h30 du matin, ne laissent que très peu de doute quant à l'origine criminelle du sinistre. Les syndicats agricoles dénoncent "un incendie criminel, œuvre des extrémistes anti-élevage".
Les incendiaires étaient particulièrement bien renseignés : les 3 poulaillers étaient vides, donc aucun animal n'a péri. Les volailles devaient arriver vendredi 20 septembre, donc les 3 bâtiments étaient prêts, le sol recouvert d'une trentaine de centimètres de paille, particulièrement inflammable... Les portes fermées à clef, ont été forcées.
Des inscriptions sur les murs des poulaillers incendiés. - Eric Mas
En quelques minutes, l'éleveur avicole Emmanuel Prévost a perdu toute une vie de travail. Chez les agriculteurs, c'est un sentiment de colère. Écoutez Anne-Marie Denis, présidente de la FDSEA de l'Orne. Pour elle, on a franchi un nouveau cap et c'est de la criminalité :
Anne-Marie Denis
Une soixantaine d'agriculteurs, la préfète de l'Orne, plusieurs parlementaires et conseillers départementaux ont participé mardi 17 septembre à un rassemblement sur le site dès 17h00, en soutien à l'agriculteur victime de cet incendie. Ils ont été accueillis par Jean-Louis Belloche, président de la chambre d'agriculture de l'Orne, qui a souligné une hostilité grandissante envers les agriculteurs :
Jean-Louis Belloche
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