L'opération d'évacuation de ces migrants, qui résidaient dans et autour d'un gymnase mis à disposition par la ville, a commencé peu après 08H00 et se déroulait dans le calme.
Les premiers groupes, majoritairement des jeunes hommes, ont emprunté un cordon de sécurité formé de barrières, avant de monter avec leur bagages dans trois bus, qui devaient les acheminer vers différents centres d'accueil de la région Hauts-de-France. Les familles devaient suivre.
Cette évacuation fait suite à une décision du tribunal administratif de Lille du 4 septembre, saisi en référé par la mairie de Grande-Synthe.
Le maire Martial Beyaert (PS), présent mardi matin, qui a succédé en juillet à Damien Carême (EELV, avait salué une décision "prise en responsabilité et dans l'intérêt des réfugiés". Le sous-préfet de Dunkerque, Eric Etienne, avait préalablement estimé que pour "la dignité humaine et la tranquillité des riverains, cette situation ne saurait perdurer".
Selon le constat d'huissier produit par la mairie devant le tribunal, 170 personnes vivaient début août à l'intérieur du gymnase, et 800 autres dans environ 550 tentes aux abords. .
Ce gymnase avait été ouvert par la ville de Grande-Synthe en décembre 2018 pour héberger des migrants, en majorité des Kurdes irakiens, comme elle l'avait fait l'hiver précédent. Il devait initialement rester ouvert jusqu'à l'arrivée du printemps.
Au début de l'été, la préfecture du Nord avait installé, sur injonction du Conseil d'État, des points d'eau, douches et sanitaires à proximité, en nombre insuffisant selon les associations.
L'hiver précédent, M. Carême (EELV) avait déjà mis ce gymnase à disposition des migrants. Et en mai 2018, les quelque 400 migrants hébergés dans le gymnase et à proximité, avaient aussi été évacués.
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