L'émotion sera forcément au rendez-vous pour les Lillois au moment où retentira l'hymne classique de la C1, de surcroît dans l'enceinte du mythique Ajax, mardi (21h00) à Amsterdam.
Il faudra pourtant faire fi de la pression des soirs d'Europe pour espérer faire bonne figure face aux Néerlandais, tombeurs magnifiques du grand Real Madrid et de la Juventus de Cristiano Ronaldo la saison dernière.
"Nous allons à l'Ajax pour gagner. C'est une équipe très difficile à jouer mais je pense qu'on a les qualités pour l'emporter", avance pourtant l'avant-centre nigérian Victor Osimhen (20 ans), symbole d'une jeunesse lilloise insouciante au côté de Jonathan Ikoné, d'un an son aîné.
Le LOSC de Christophe Galtier a peu d'expérience mais beaucoup d'envie et, sur le continent européen, cette dernière suffit parfois à renverser des montagnes, comme l'Ajax l'a montré récemment.
Sur le sol national, les Nordistes présentent un bilan en dents de scie depuis le début de saison, mais ils ont su remporter leur dernière rencontre d'avant-C1, contre Angers (2-1) vendredi.
Retrouvailles à San Paolo
Lyon ne peut pas se vanter d'un tel bilan. Avant de recevoir le Zenit Saint-Pétersbourg, mardi en début de soirée (18h55), l'OL a enchaîné trois matches sans victoire (deux résultats nuls, une défaite), une série peu valorisante pour le nouvel entraîneur Sylvinho.
Il faudra "livrer une performance égale pendant 90 minutes" face au club russe, car "c'est ce qui a manqué" en championnat, avance le technicien brésilien de 45 ans, soucieux de ne pas mettre "trop de pression sur l'équipe".
L'ancien joueur du Barça et d'Arsenal veut cependant voir son équipe afficher davantage de "caractère". C'est justement ce ressort qui a permis l'an passé à l'OL de bousculer Manchester City en phase de groupes (victoire 2-1 en Angleterre, 2-2 au retour), avant d'arracher la qualification en 8e de finale sur le dernier match, en Ukraine contre le Shakhtar Donetsk.
Pour la reprise de la C1, Lyon bénéficie d'un petit coup de pouce: le Brésilien Malcom, transféré du Barça cet été contre 40 millions d'euros, ne sera pas du voyage en France. Touché à la hanche, l'ailier de 22 ans est absent jusqu'en octobre.
Liverpool, le tenant du titre, n'a lui aucun souci d'infirmerie avant d'entamer sa campagne européenne, mardi (21h00) dans le volcanique San Paolo du Napoli. Et les Reds de Jürgen Klopp débarquent en Italie avec un moral gonflé à bloc, boostés par leur début de championnat parfait.
Le souvenir du revers (1-0) de l'an passé dans ce même stade, également en phase de groupes, devrait pourtant les mettre en garde.
"Je pense que ça sera un match du même niveau que l'an dernier, avec beaucoup d'intensité et, espérons-le, avec le même résultat", sourit l'entraîneur de Naples Carlo Ancelotti, évoquant "un test difficile mais très excitant" face aux partenaires de Mohamed Salah et Sadio Mané.
Les Anglais rêvent de retourner à Istanbul, hôte de la finale 2020 et théâtre de leur victoire cet été en Supercoupe d'Europe, mais le chemin pour y parvenir sera très long. Et la concurrence, surmotivée.
Ce sera probablement le cas du FC Barcelone, sevré de titre en C1 depuis 2015, une éternité en Catalogne. L'équipe d'Antoine Griezmann et Lionel Messi, remis d'une blessure à un mollet, se rend à Dortmund mardi (21h00) pour affronter le Borussia.
Au même moment, Chelsea reçoit Valence à Stamford Bridge. Les "Blues", vainqueurs de la dernière Ligue Europa, n'ont plus dépassé les 8e de finale de Ligue des champions depuis l'exercice 2013/14, terminé en demi-finale.
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