"C'est un sujet en soi qu'il faut prendre avec maturité et calme. La France a toujours été une terre d'immigration", a affirmé, selon des participants, le président devant quelque 200 parlementaires et membres de sa majorité, quinze jours avant le débat parlementaire sur l'immigration prévu les 30 septembre et 2 octobre.
"Nous n'avons pas le droit de ne pas regarder ce sujet en face". "La question est de savoir si nous voulons être un parti bourgeois ou pas. Les bourgeois n'ont pas de problème avec cela: ils ne la croisent pas. Les classes populaires vivent avec", a-t-il souligné.
"La gauche n'a pas voulu regarder ce problème pendant des décennies. Les classes populaires ont donc migré vers l'extrême droite. On est comme les trois petits singes: on ne veut pas regarder", a-t-il encore ajouté.
"Vous n'avez qu'un opposant sur le terrain: c'est le Front national (devenu Rassemblement national, ndlr). Il faut confirmer cette opposition car ce sont les Français qui l'ont choisie. Il y a deux projets : celui du repli, tout faire peur ou bâtir une solution ouverte mais pas naïve", a-t-il conclu.
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