La Direction est revenue à la table des négociations pour conclure la négociation salariale 2012. Pas pour ouvrir un dialogue social, mais pour annoncer qu'après le mouvement de mécontentement des salariés, elle gelait un investissement de 20 M€ qu'elle prévoyait pour de l'emboutissage à chaud dans le nord de la France.
Selon la CFDT, "la direction campe sur cette position et n'entend plus se pencher ni sur l’emploi, ni sur le recours au travail précaire".
De son côté, la CFDT demande toujours la requalification de nombreux postes en CDI, alors qu'ils sont en intérim depuis 2009.
Pour les syndicats, "la Direction se retranche derrière l’avis favorable d’une organisation syndicale minoritaire pour entériner la NAO ; elle ne respecte pas l’accord de méthode signé en avril 2011. Lors d’un CCE extraordinaire, elle n’a pas voulu répondre aux 80 questions posées par les syndicats.
Alors que la Direction espagnole prône un dialogue social mâture, la Direction française, elle, se retranche derrière des positions de principe, sans respect des prérogatives des représentants du personnel. Le CCE a donc rédigé une motion et déclenché son droit d’alerte avec la nomination d’un expert".
La CFDT, la CGT et l'Unsa ont soutenu cette décision.
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