+ Prêts et excités
Arrivés dimanche dernier à Fujiyoshida, à une centaine de kilomètres à l'ouest de Tokyo, les Bleus se rapprochent à grand pas du jour J, le 21 septembre. Et après près de deux mois et demi de préparation, ils ont hâte. "Il y a de l'excitation. On se rapproche de plus en plus de cette compétition" a expliqué le sélectionneur, pour qui son équipe est prête à se frotter aux Pumas.
Notamment physiquement, quand bien même Arthur Iturria, la veille, affirmait attendre toujours le "rebond" de la longue préparation. "Je pense que physiquement on a fait le maximum. L'Argentine on la connaît, on l'observe depuis longtemps, on l'a rencontrée il y a quelques mois (victoire en novembre 2018, NDLR), on connaît sa valeur. Je n'ai pas d'incertitudes par rapport à notre condition physique et au contexte dans lequel on va évoluer" a affirmé Brunel. D'ici ce rendez-vous déjà crucial pour la qualification, l'encadrement va baisser "l'intensité et le volume" des entraînements. Seules deux grosses séances sont programmées, les autres seront plus légères.
+ Fofana, décision lundi
Une incertitude plane en revanche sur la présence contre l'Argentine de Wesley Fofana (31 ans, 48 sél.), l'un des leaders d'attaque, régulièrement handicapé, et nouveau depuis mercredi, par une douleur à une cuisse. "On va attendre le début de la semaine prochaine pour savoir. Il est en phase de réathlétisation totale. Il a fait du travail (séparé) ce matin (samedi), il en fera demain, et lundi on verra exactement s'il peut participer à cette rencontre ou non" a indiqué Brunel.
Les trois autres joueurs ménagés samedi, le pilier gauche et vice-capitaine Jefferson Poirot (lumbago), le pilier droit Demba Bamba (cuisse) et le troisième ligne Grégory Alldritt (béquille), seront eux présents à l'entraînement lundi, a assuré le sélectionneur.
+ "Une grosse grosse ossature" connue
Si Brunel attend l'évolution de la blessure du Clermontois pour décider de sa participation, il a "plusieurs choix à faire", sur des critères purement sportifs, avant l'annonce, jeudi, de l'équipe qui débutera le Mondial. "Il y a une grosse grosse ossature dont on est convaincu. Après, il y a toujours quelques cas particuliers" a-t-il souligné. Notamment en deuxième ligne, en troisième ligne et à l'ouverture.
Le capitaine et talonneur Guilhem Guirado, remplaçant contre l'Italie le 30 août pour le dernier match de préparation (47-19), fait-il partie de ces cas particuliers sur qui plane une incertitude? "Non" a répondu Brunel, qui a précisé qu'il avait le dernier mot sur tous les sujets en cas de désaccord avec ses adjoints: "S'il y a débat et égalité, c'est moi qui tranche."
+ "Difficulté" et "convictions"
Probablement avec Guirado titulaire, le XV de France attaquera donc la Coupe du monde avec en tête avant tout, selon Brunel, de sortir de la poule dite "de la mort" (Angleterre, Tonga et Etats-Unis en plus de l'Argentine). "De l'avis unanime, dont vous (les médias, NDLR) êtes les acteurs puisque c'est vous qui le créez, on ne va pas sortir des poules. A nous de démontrer le contraire. Ce sera notre premier objectif" a lancé Brunel.
Pour autant, ce scepticisme d'une partie des observateurs et du public ne constitue pas un moteur pour le groupe: "Non, on n'en a pas besoin. Notre challenge à nous est d'être dans la lignée des XV de France qui ont réussi leur Coupe du monde. On connaît la difficulté, mais on a des convictions."
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