Il ne faisait pas encore jour lorsque le ministre de l'Action et des Comptes publics est arrivé sur le terminal portuaire de Ouistreham (Calvados) ce jeudi 12 septembre 2019. Dès 6h30, Gérald Darmanin est venu rendre visite aux différents services du contrôle douanier du terminal portuaire normand, où transitent plus de 100 000 poids lourds par an.
6h50 : @GDarmanin à l'intérieur du contrôle de passeport avec les services des douanes #Ouistreham pic.twitter.com/6eGLGLetfI
— Tendance Ouest 14 (@tendanceouest14) September 12, 2019
La Grande-Bretagne va-t-elle sortir de l'Union Européenne ? Il faudra attendre le 31 octobre pour connaître la réponse. Mais la Normandie, en premier plan avec sa liaison entre le port de Ouistreham à Portsmouth est prête à un éventuel Brexit dur.
• Lire aussi : Port de Ouistreham : paré pour le Brexit ?
Contrôles renforcés mais une fluidité identique
Le premier échange avec les douaniers a eu lieu dans la cabine de contrôle des passeports. Le ministre s'est ensuite dirigé vers le quai de déchargement de camions. Il a assisté à un premier test de contrôle de marchandises vers 7h15 à la descente du ferry Mont-Saint-Michel en provenance de Portsmouth. Un camion de la compagnie Airbus rempli de produits pour enfants comme des biberons ou tétines a été contrôlé.
Les douanes ont contrôlé un camion de la compagnie Airbus. - Léa Quinio
Malgré un éventuel Brexit sans accord, les services douaniers s'engagent à ce que le temps de contrôle sur la plateforme n'excède pas trois minutes, indique Jean-Paul Balzamo, directeur de douane Normandie :
"On est entre 2 et 3 minutes de traitement"
Les marchandises "sensibles" comme ce type de produits pour enfants peuvent subir un contrôle renforcé, poursuit-il :
"Le contrôle physique peut prendre 72 heures voire une semaine"
Ce lieu de stockage pour marchandises est situé au Havre (Seine-Maritime).
"Si pas d'accord, la Grande-Bretagne devient un pays tiers comme l'Afrique du Sud"
En cas de "no deal", Gérald Darmanin tient à conserver une frontière "intelligente". 40 millions d'euros ont été investis par l'Etat pour aménager ces infrastructures. À Ouistreham, les services douaniers semblent être prêts. Quid des Britanniques de l'autre côté de la Manche ?
"Notre travail est de protéger le marché français"
"Nous sommes prêts. Nous souhaitons savoir si du côté de la frontière britannique, ces aménagements ont été faits ou non", conclut Gérald Darmanin.
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