Ici, jamais de violence, pas le moindre lacrymogène contrairement aux grandes villes. Leur cabane est l'un des ultimes points de mobilisation dans l'Orne: 10 mois après la naissance de leur mouvement le 17 novembre 2018, les Gilets Jaunes de Sées (Orne) se sont réunis samedi 7 septembre 2019 pour se compter et réfléchir à l'avenir de leur mobilisation. La conclusion à laquelle ils sont arrivés quant à l'érosion du nombre de personnes présentes à leur cabane implantée devant la gare SNCF de la cité ornaise, est le manque d'activités. Pour contrer cette situation, ils pensent "qu'il faut que la cabane vive et pour cela en faire le point central d'une reconstruction populaire locale".
Faire vivre leur cabane
Outre le fait d'organiser des rotations qui vont permettre que leur cabane soit ouverte plus d'un jour sur deux, diverses idées ont été lancées et pour commencer, de faire de la cabane "le centre local du mouvement de signature pour obtenir un référendum sur la vente à la découpe de l'aéroport Charles de Gaulle par le gouvernement", alors qu'après un début fulgurant, cette mobilisation populaire semble désormais marquer le pas…
Festi'Jaune...
Par ailleurs, l'accent va être mis sur l'entretien de la cabane. Sa consolidation va être entreprise et "des Festi'Jaune, événements mensuels du type verre de l'amitié, barbecue, seront organisés le deuxième samedi de chaque mois". Autre idée avancée, en faire un point-relais pour les artisans et producteurs locaux... Enfin, le problème de la gare, voisine, a été abordé. La vente du bâtiment par la SNCF a privé les voyageurs d'abris alors que le transit, notamment d'étudiants et d'élèves, est particulièrement important à Sées. "Pourquoi ne pas permettre aux gens, particulièrement les plus jeunes, qui attendent le train de s'y abriter alors que l'automne arrive à grands pas ?" ont suggéré quelques-uns...
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